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Été 85

Fr. 2020. Drame sentimental de François Ozon avec Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge. Sur le point de comparaitre en justice, un adolescent repense à sa relation passionnelle avec un charismatique garçon de 18 ans, mort dans des circonstances troubles. Variation sombre sur les codes du film adolescent, d'après un roman d'Aidan Chambers. Scénario prévisible. Troisième acte d'une grande force dramatique. Mise en scène tumultueuse. Interprétation fiévreuse. (sortie en salle: 26 février 2021)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Été 85 (Été 85)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2020. Drame sentimental de François Ozon avec Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge.

Sur le point de comparaitre en justice, un adolescent repense à sa relation passionnelle avec un charismatique garçon de 18 ans, mort dans des circonstances troubles. Variation sombre sur les codes du film adolescent, d'après un roman d'Aidan Chambers. Scénario prévisible. Troisième acte d'une grande force dramatique. Mise en scène tumultueuse. Interprétation fiévreuse. (sortie en salle: 26 février 2021)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
François Ozon
D'après le roman de Aidan Chambers
Photographie :
Montage :
Sur le point de comparaitre en justice, Alexis, 16 ans, est assailli par des souvenirs de son ami David, 18 ans, mort dans des circonstances troubles. Il revit en pensée leur première rencontre, le jour où David l'avait miraculeusement sauvé de la noyade; il se souvient de la présence unique du garçon, de son audace folle et de son charisme arrogant. Et il se remémore le moment où leur amitié s'est transformée en passion amoureuse, quelque part durant l'été 1985.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En revenant tardivement à un roman qui l'avait marqué adolescent ("La Danse du Coucou" d'Aidan Chambers), et dont il avait d'ailleurs songé faire son premier long métrage, le prolifique François Ozon (8 FEMMES, DANS LA MAISON, GRÂCE À DIEU) signe une chronique estivale qui ressemble à la fois à une oeuvre-somme et à un faux premier film. On y retrouve ses thèmes de prédilection (relations troubles, travestissement, pouvoir de l'écriture, mort, etc.), mais traités comme si c'était la première fois. D'abord prévisible, avec son recours consciencieux aux codes du "teen movie", le scénario réserve un troisième acte mémorable, sombre et d'une grande force dramatique. La mise en scène tumultueuse d'Ozon fait alors corps avec le trouble de ses jeunes acteurs enfiévrés, tandis que la reconstitution d'époque - soignée mais discrète - achève de prêter à ce drame hanté par la mort un incontestable parfum de nostalgie. (Texte rédigé en novembre 2020, dans le cadre du Festival Cinémania)

Texte : Georges Privet

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