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Errance sans retour

Can. 2020. Documentaire de Mélanie Carrier, Olivier Higgins . Pour échapper aux persécutions au Myanmar, plus de sept cent mille Rohingyas, citoyens de confession musulmane, ont trouvé refuge au sud du Bangladesh, dans le camp de Kutupalong. Puissante illustration des conséquences d'un génocide. Ode au courage et à la résilience. Ton entre poésie et réalisme. Mise en contexte limitée. Esthétique très soignée. (sortie en salle: 26 février 2021)

Général
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Errance sans retour (Errance sans retour)

Général Général

Can. 2020. Documentaire de Mélanie Carrier, Olivier Higgins .

Pour échapper aux persécutions au Myanmar, plus de sept cent mille Rohingyas, citoyens de confession musulmane, ont trouvé refuge au sud du Bangladesh, dans le camp de Kutupalong. Puissante illustration des conséquences d'un génocide. Ode au courage et à la résilience. Ton entre poésie et réalisme. Mise en contexte limitée. Esthétique très soignée. (sortie en salle: 26 février 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Spira
Depuis 2016, un conflit politique et ethnique majeur déchire le Myanmar (ex-Birmanie). Fuyant leur pays pour échapper aux persécutions, plus de sept cent mille Rohingyas ont trouvé refuge au sud du Bangladesh, dans le camp de Kutupalong. Les coréalisateurs suivent au quotidien le jeune Kalam, ses parents et ses six frères et soeurs, arrivés au camp après une marche de plus de douze jours dans la jungle. Dans la ville de Burma, cette famille musulmane de commerçants appartenait à la classe aisée. Aujourd'hui, elle n'a plus rien. Entassés dans une petite casemate en bambou et en tôle, Kalam et les siens vivent dans des conditions sanitaires précaires, essayant tant bien que mal d'oublier le passé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mélanie Carrier et Olivier Higgins livrent une puissante illustration des conséquences tragiques d'un génocide, qui continue à se dérouler, dans l'indifférence de la communauté internationale. En compagnie du photographe Renaud Philippe, les cinéastes ont filmé la vie quotidienne qui s'organise malgré tout, dans ce qui est désormais le camp de réfugiés le plus peuplé au monde. D'un côté, il y a l'insécurité - les risques d'inondation sont constants -, le sentiment de perte et la douleur de l'exil. De l'autre, des enfants rieurs, des parties de soccer endiablées et des cerf-volants s'ébattant librement dans le ciel. Entre poésie et réalisme, lumière et âpreté, les coréalisateurs de QUÉBÉKOISIE signent une oeuvre visuellement marquante, rehaussée par l'émouvante voix hors champ d'un adolescent résilient. Seuls bémols: une mise en contexte limitée et un dernier droit plus conventionnel. (Texte rédigé en novembre 2020 dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal)

Texte : Charles-Henri Ramond

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