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Nous serons les oubliés (El olvido que seremos)

Col. 2020. Drame biographique de Fernando Trueba avec Javier Camara, Patricia Tamayo, Juan Pablo Urrego. Un écrivain se remémore son enfance passée en Colombie au sein d’une famille aimante dirigée par son père, un médecin fermement engagé auprès des plus démunis. Chronique touchante, frôlant l'hagiographie. Première partie lumineuse. Contexte sociopolitique peu approfondi. Composition sobre de J. Camara. (sortie en salle: 29 octobre 2021)

13 ans +
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Nous serons les oubliés (El olvido que seremos)

13 ans + 13 ans +

Col. 2020. Drame biographique de Fernando Trueba avec Javier Camara, Patricia Tamayo, Juan Pablo Urrego.

Un écrivain se remémore son enfance passée en Colombie au sein d’une famille aimante dirigée par son père, un médecin fermement engagé auprès des plus démunis. Chronique touchante, frôlant l'hagiographie. Première partie lumineuse. Contexte sociopolitique peu approfondi. Composition sobre de J. Camara. (sortie en salle: 29 octobre 2021)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Trueba
D'après le roman de Héctor Abad Faciolince
Photographie :
Musique :
Montage :
1983. Hector, étudiant de littérature à Turin, est invité à se rendre à Medellin, afin d’assister à une cérémonie donnée en hommage à son père, le docteur Hector Abad Gomez, professeur d’université et ardent défenseur des droits de l'Homme. Le retour dans sa Colombie natale réveille en lui le souvenir de son enfance heureuse auprès de sa mère, de ses cinq soeurs et surtout, de ce père protecteur et aimant, dont il admirait l'engagement envers les plus démunis. Or, l'éminent médecin est maintenant poussé vers la retraite, en raison de ses opinions politiques et religieuses controversées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bâtie autour d’une figure paternelle idéalisée, cette chronique touchante, frôlant l'hagiographie, est tirée du roman autobiographique d'Hector Abad Faciolince. Récompensé du Prix Goya du meilleur film ibéroaméricain en 2020, le long métrage de Fernando Trueba (BELLE ÉPOQUE) est scindé en deux parties, un événement tragique servant de point de bascule au mitan du récit. La première dépeint, dans une atmosphère légère et une photographie lumineuse, aux tonalités orange et jaune vifs, la splendeur des souvenirs heureux et l’innocence de l’enfance dans un milieu bourgeois protégé. La deuxième, plus sombre et filmée en noir et blanc, expose le point de vue désenchanté d'Hector devenu adulte. L'arrière-fond sociopolitique d’une société colombienne violente ne peut plus être ignoré, bien que ce contexte aurait gagné à être plus étoffé par l'auteur. Javier Cámara (PARLE AVEC ELLE) interprète le Dr. Hector Abad Gomez avec une éloquente sobriété.

Texte : Céline Gobert

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