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Death of a Ladies' Man

Can. 2020. Drame de Matt Bissonnette avec Gabriel Byrne, Brian Gleeson, Jessica Paré. Apprenant que ses jours sont comptés, un professeur de poésie montréalais se rapproche de ses enfants puis retourne dans son Irlande natale pour y écrire un livre. Prémisse riche mais inaboutie. Structure littéraire en trois temps sans véritable progression dramatique. Fantaisie maladroite. G. Byrne solide. Distribution de qualité. (sortie en salle: 19 mars 2021)

13 ans +
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Death of a Ladies' Man (Death of a Ladies' Man)

13 ans + 13 ans +

Can. 2020. Drame de Matt Bissonnette avec Gabriel Byrne, Brian Gleeson, Jessica Paré.

Apprenant que ses jours sont comptés, un professeur de poésie montréalais se rapproche de ses enfants puis retourne dans son Irlande natale pour y écrire un livre. Prémisse riche mais inaboutie. Structure littéraire en trois temps sans véritable progression dramatique. Fantaisie maladroite. G. Byrne solide. Distribution de qualité. (sortie en salle: 19 mars 2021)

Genre :
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Métropole Films Distribution
Samuel O'Shea, coureur de jupons montréalais, est stupéfait de découvrir que sa seconde épouse le trompe. Le professeur de poésie de 64 ans n'est pas au bout de ses peines. Inquiété par des visions bizarres et l'apparition dans son quotidien du fantôme de son père, Samuel passe des examens médicaux. Ceux-ci révèlent qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau et que ses jours sont comptés. Sa première réaction lui suggère de se rapprocher de ses enfants, Layton et Josée, aujourd'hui adultes, puis de sa première épouse Geneviève, qui est sur le point de se remarier. Mais peu après, pénétré par la réalité de sa fin prochaine, Samuel s'envole vers son Irlande natale. Dans le patelin paisible où il a grandi, il s'attelle à l'écriture d'un livre et rencontre Charlotte, une Canadienne-Française qui lui redonne le goût de l'amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur papier, cette variation sur des thèmes chers au regretté Leonard Cohen avait de quoi séduire. Sa réalisation convainc beaucoup moins. En faute: la fantaisie maladroite par laquelle le cinéaste Matt Bissonnette (WHO LOVES THE SUN) tente de nous transmettre les visions et l'état d'esprit de son héros en chute libre. Ça sent le bricolage, ça sent l'effort. Et surtout, la musique du célèbre barde montréalais apparaît plaquée alors qu'elle est supposée agir comme une sorte de narration divine. Plusieurs idées fertiles (notamment la relation du héros avec ses enfants, très bien joués par Karelle Tremblay et Antoine Olivier Pilon) sont laissées en plan au profit d'une structure en trois temps, en trois tons, ambitieusement littéraire mais sans véritable progression dramatique. Le fil conducteur du film reste le talent et le charisme de Gabriel Byrne (MILLER'S CROSSING). Accessoirement, celui de l'excellent Brian Gleeson jouant le fantôme du père (le dialogue entre les deux fait la force de plusieurs séquences). Dans des rôles secondaires d'importance, Suzanne Clément et Jessica Paré sont toutes deux excellentes.

Texte : Martin Bilodeau

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