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Viens jouer (Come Play)

É.-U. 2020. Drame d'horreur de Jacob Chase avec Azhy Robertson, Gillian Jacobs, John Gallagher Jr.. Un enfant autiste devient la proie d'une créature squelettique hideuse, dissumulée dans tous les appareils électroniques de la maison. Adaptation à moitié convaincante d'un court métrage du réalisateur. Récit aux métaphores simplistes. Réalisation peu originale. Effets visuels réussis. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 30 octobre 2020)

13 ans + (horreur)
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Viens jouer (Come Play)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2020. Drame d'horreur de Jacob Chase avec Azhy Robertson, Gillian Jacobs, John Gallagher Jr..

Un enfant autiste devient la proie d'une créature squelettique hideuse, dissumulée dans tous les appareils électroniques de la maison. Adaptation à moitié convaincante d'un court métrage du réalisateur. Récit aux métaphores simplistes. Réalisation peu originale. Effets visuels réussis. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 30 octobre 2020)

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Oliver, fils unique d'un couple de condition modeste, n'est pas un enfant ordinaire. En effet, l'enfant atteint d'un trouble du spectre de l'autisme dépend de son téléphone, qui lui sert de divertissement et d'outil de communication. Un soir, alors qu'il regarde un épisode de "Bob l'éponge", d'étranges phénomènes se déclenchent dans la maison. Les lumières s'allument et s'éteignent brusquement. Les objets se déplacent tout seuls. Des sons effrayants assourdissent la demeure. Ses parents découvrent qu'une créature squelettique hideuse a élu domicile dans les appareils électroniques de la maison. Le monstre, qui se fait appeler Larry, terrorise tous ceux qui l'approchent, dans le but de devenir le meilleur ami du garçon muet et solitaire. Or, il s'avère que l'entité, que rien ne semble pouvoir arrêter, a des desseins bien plus funestes encore.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec cette adaptation du court métrage qu'il a réalisé en 2017, l'acteur et monteur Jacob Chase signe un suspense bien ancré dans son temps, mais à moitié convaincant. Vrai, le récit offre quelques passages humanistes et sincères prônant l'amour parental, la camaraderie et l'entraide face à la déficience. Vrai aussi, le scénario met bien en évidence les conséquences néfastes de nos existences hyperconnectées et l'indifférence des adultes face à la solitude des enfants. Mais le propos, pétri de bons sentiments, est peu approfondi et le récit enfonce des portes ouvertes. Sur le plan visuel, l'illustration d'un virus informatique prenant la forme d'un monstre tout droit sorti de l'univers de Ray Harryhausen fait grand plaisir à voir. Elle compense les manques d'une réalisation généralement peu inventive, en dehors du dernier droit au suspense haletant. Le jeune Azhy Robertson, Gillian Jacobs (LIFE OF THE PARTY) et John Gallagher Jr. (THE MISEDUCATION OF CAMERON POST) se démènent comme ils peuvent dans des rôles manquant de consistance.

Texte : Charles-Henri Ramond

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