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Beyond the Infinite Two Minutes (Droste no hate de bokura)

Jap. 2020. Comédie fantaisiste de Junta Yamaguchi avec Kazunari Tosa, Aki Asakura, Gôta Ishida. Un tenancier de Kyoto découvre que la caméra de surveillance de son café lui permet de voir deux minutes dans l'avenir. OVNI roublard et jouissif tourné avec un iPhone en un seul plan. Scénario débordant d'imagination. Réalisation enjouée et très précise. Interprètes à l'enthousiasme communicatif.

Général
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Beyond the Infinite Two Minutes (Droste no hate de bokura)

Général Général

Jap. 2020. Comédie fantaisiste de Junta Yamaguchi avec Kazunari Tosa, Aki Asakura, Gôta Ishida.

Un tenancier de Kyoto découvre que la caméra de surveillance de son café lui permet de voir deux minutes dans l'avenir. OVNI roublard et jouissif tourné avec un iPhone en un seul plan. Scénario débordant d'imagination. Réalisation enjouée et très précise. Interprètes à l'enthousiasme communicatif.

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Propriétaire d'un petit café de Kyoto, Kato découvre un soir que le système qui lie la caméra de surveillance de son établissement à son appartement du dessus lui permet de voir deux minutes dans l'avenir. Stupéfait par cette révélation, le tenancier, qui est également musicien amateur, alerte une de ses employées, puis ses amis. Ces derniers incitent rapidement Kato à tirer profit de ce phénomène. Ce qui s'avère toutefois beaucoup plus compliqué – et dangereux – que prévu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cet OVNI roublard et jouissif impressionne d'autant plus qu'il a coûté moins de 35,000$, et a été tourné avec un iPhone, en un seul (faux) plan séquence. Il faut dire qu'à défaut de moyens, le film déborde d'imagination et de débrouillardise. L'imagination appartient au scénariste Makoto Ueda, qui développe ici, avec un étonnant mélange d'humour et de rigueur, une prémisse absurde qu'il pousse au bout de son étrange logique, au fil d'un récit-éclair (70 minutes), qui file sans l'ombre d'un temps mort. La débrouillardise est celle du réalisateur Junta Yamaguchi, qui a su habilement mettre en scène, photographier et monter en seulement sept jours ce premier film. Un petit miracle quand on pense à l'extrême précision qu'implique la synchronisation de son dispositif complexe: les acteurs passent le film à discuter avec d'autres versions d'eux-mêmes, via des messages que leurs doubles du passé échangent en temps réel avec leurs versions présentes (et parfois même futures). La réussite du projet doit d'ailleurs beaucoup à l'énergie et au plaisir de jouer très communicatif de ses interprètes, tous membres d'une troupe de théâtre de Kyoto.

Texte : Georges Privet

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