É.-U. 2020. Thriller de Gabriel Sabloff avec David A.R. White, Brighton Sharbino, William Baldwin. Devenu pasteur à Los Angeles, un ex-tueur à gages reprend les armes pour sauver sa fille adoptive, enlevée par le gourou d'une secte. Intrigue ridicule et invraisemblable. Discours moralisateur sur le pardon et la foi. Musique peu subtile. Rythme laborieux. Réalisation médiocre. Jeu totalement inexpressif de D. A.R. White.
Devenu pasteur à Los Angeles, un ex-tueur à gages reprend les armes pour sauver sa fille adoptive, enlevée par le gourou d'une secte. Intrigue ridicule et invraisemblable. Discours moralisateur sur le pardon et la foi. Musique peu subtile. Rythme laborieux. Réalisation médiocre. Jeu totalement inexpressif de D. A.R. White.
La rédemption par la foi et le pardon est au coeur de ce récit ridicule et totalement invraisemblable. Dès le départ, il est impossible de croire au remplacement du prédicateur par le tueur et encore moins à l'adoption de la jeune fille en un claquement de doigts. En outre, le discours moralisateur des protagonistes - teinté d'évangélisme - s'avère aussi peu subtil que la musique qui surligne l'action. Laquelle n'est d'ailleurs pas spectaculaire... Répétitifs, les combats et les fusillades s'enchaînent mollement sans jamais impressionner. Mal filmée, montée de façon chaotique, cette production générique est en plus excessivement mal jouée, David A.R. White battant des records d'inexpressivité. Bref, une série B poussive et ennuyeuse, qui ne fait même pas l'effort d'être distrayante.
Texte : Olivier Lefébure