É.-U. 2020. Drame d'horreur de Scott Cooper avec Keri Russell, Jeremy T. Thomas, Jesse Plemons. Une institutrice jadis abusée par son père croit qu'un de ses élèves est maltraité, alors qu'en vérité, il veille sur son propre père, possédé par l'esprit d'un monstre amérindien. Recettes connues apprêtées sans grande nouveauté. Plusieurs passages peu convaincants. Contexte social morose bien évoqué. Effets horrifiques inégaux. Interprétation sentie. (sortie en salle: 29 octobre 2021)
Une institutrice jadis abusée par son père croit qu'un de ses élèves est maltraité, alors qu'en vérité, il veille sur son propre père, possédé par l'esprit d'un monstre amérindien. Recettes connues apprêtées sans grande nouveauté. Plusieurs passages peu convaincants. Contexte social morose bien évoqué. Effets horrifiques inégaux. Interprétation sentie. (sortie en salle: 29 octobre 2021)
Il y avait beaucoup à attendre de cette première collaboration entre le producteur Guillermo Del Toro (PAN'S LABYRINTH, THE SHAPE OF WATER) et le réalisateur Scott Cooper (OUT OF THE FURNACE, HOSTILES). L'enchantement n'est pas au rendez-vous. Adapté de la nouvelle "The Quiet Boy" de Nick Antosca (également coscénariste), ANTLERS apprête sans grande nouveauté des recettes connues, avec des effets horrifiques de qualité inégale. Le déroulement du récit n'est pas toujours convaincant, le passé traumatique de l'héroïne semble plaqué et, de manière étonnante, le recours aux mythes amérindiens apparaît ici plutôt artificiel. Néanmoins, le contexte social morose est bien évoqué et l'interprétation est très sentie, surtout celle de Keri Russell (DAWN OF THE PLANET OF THE APES) et du jeune Jeremy T. Thomas (la série "Paradise Lost").
Texte : Louis-Paul Rioux