Akilla's Escape
Akilla's Escape
L'avis de Mediafilm
Trois ans après son documentaire primé UNARMED VERSES (inédit au Québec), le Canadien d'origine jamaïcaine Charles Officer continue son exploration des méfaits de la criminalité endémique. Le récit est violent, mais traité avec retenue, la photographie est soignée et la trame sonore, immersive. Le film se déploie sur deux structures temporelles distinctes, traitées sur un pied d'égalité. Il y est question de conditions de vie difficiles, de l'endoctrinement et de la spirale infernale dans laquelle le protagoniste et son jeune protégé évoluent malgré eux. Le propos est d'autant plus fort et pertinent que les comédiens sont tout à fait crédibles, à commencer par le poète et chanteur Saul Williams (SLAM), habilement secondé par le jeune Thamela Mpumlwana. On regrette toutefois que le procédé narratif soit parfois didactique et ait tendance à diluer le suspense.
Synopsis
À Toronto, Akilla, voyant les recettes de son trafic de drogue décliner, songe à se retirer. Durant une livraison de routine, des voleurs lourdement armés dérobent sa marchandise et une grosse somme d'argent. Au cours de l'attaque, les assaillants abandonnent l'un des leurs, un adolescent d'origine jamaïcaine. Sur la poitrine de ce dernier, un tatouage interpelle Akilla. Il s'agit du nom de code du réseau criminel jamaïcain qui l'avait recruté quinze ans plus tôt à Brooklyn. Ne disposant que de quelques heures pour retrouver les voleurs, Akilla décide d'aider le garçon à sortir des griffes de l'organisation.
Année
2020Genre
Drame de moeursDurée
90 min.Origine
CanadaBande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Information
Genre
Drame de moeurs
Année
2020
Durée
90 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
États-Unis
Distribution
LevelFILM
Interprètes
Production