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You Don't Nomi

É.-U. 2019. Documentaire de Jeffrey McHale . Réputé comme un des plus mauvais films de l'histoire du cinéma, "Showgirls" de Paul Verhoeven connaît depuis quelques années une certaine rédemption. Entreprise de réhabilitation ludique et plutôt convaincante. Astuces techniques bien intégrées au récit. Montage habile et révélateur.

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You Don't Nomi (You Don't Nomi)

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É.-U. 2019. Documentaire de Jeffrey McHale .

Réputé comme un des plus mauvais films de l'histoire du cinéma, "Showgirls" de Paul Verhoeven connaît depuis quelques années une certaine rédemption. Entreprise de réhabilitation ludique et plutôt convaincante. Astuces techniques bien intégrées au récit. Montage habile et révélateur.

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Forts du succès planétaire de leur thriller érotique BASIC INSTINCT en 1992, le tandem formé par le réalisateur Paul Verhoeven et le scénariste Joe Eszterhas lance en grandes pompes trois ans plus tard SHOWGIRLS, variation sur ALL ABOUT EVE dans le milieu des danseuses nues de Las Vegas. L'échec est cuisant. Les prétentions de satire sociale et de profondeur philosophique des auteurs, de même que le traitement mélodramatique de leur récit, sont ridiculisés par la critique, qui relèvent par ailleurs le jeu rigide et agressif de la vedette, la nouvelle venue Elizabeth Berkley. Or, depuis quelques années, le film, réputé comme l'un des plus mauvais de l'histoire du cinéma, connaît une certaine rédemption. Grâce à une relecture plus conciliante et surtout, une parodie théâtrale devenue culte.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ludique, vivante, techniquement astucieuse par moments, cette entreprise de réhabilitation d'une oeuvre maudite convainc surtout par son illustration des thèmes récurrents et des obsessions visuelles de Paul Verhoeven, évoqués dans un montage habile d'extraits de son corpus, pré et post-SHOWGIRLS. Marquée au fer rouge par l'échec commercial du film, Elizabeth Berkley blanchit sa réputation de mauvaise actrice, alors qu'il est révélé qu'elle ne faisait que suivre les directives de son réalisateur. Devenu objet d'un spectacle musical à la fois hilarant et affectueux, ainsi que d'un culte psychotronique et festif à la ROCKY HORROR PICTURE SHOW, SHOWGIRLS continue de diviser. Ses détracteurs le considèrent toujours comme un ratage risible, bien qu'indéniablement soigné sur le plan technique. Tandis que ses défenseurs y décèlent des motifs plus subtils, en plus de signaler la présence d'une scène-choc, excessive à l'époque, qui prend un éclairage nouveau à l'ère du mouvement #metoo.

Texte : Louis-Paul Rioux

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