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Vivre à 100 milles à l'heure

Can. 2019. Chronique de Louis Bélanger avec Rémi Goulet, Antoine L'Écuyer, Félix-Antoine Cantin. De l'enfance au début de l'âge adulte, trois inséparables camarades de classe encourent des risques de plus en plus grands en se livrant au trafic de drogues. Récit édifiant, librement inspiré de la jeunesse de l'auteur. Ensemble sincère mais parfois artificiel dans son exécution. Mise en scène experte, attentive aux personnages. Belle unité dans l'interprétation. (sortie en salle: 27 septembre 2019)

13 ans +
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Vivre à 100 milles à l'heure (Vivre à 100 milles à l'heure)

13 ans + 13 ans +

Can. 2019. Chronique de Louis Bélanger avec Rémi Goulet, Antoine L'Écuyer, Félix-Antoine Cantin.

De l'enfance au début de l'âge adulte, trois inséparables camarades de classe encourent des risques de plus en plus grands en se livrant au trafic de drogues. Récit édifiant, librement inspiré de la jeunesse de l'auteur. Ensemble sincère mais parfois artificiel dans son exécution. Mise en scène experte, attentive aux personnages. Belle unité dans l'interprétation. (sortie en salle: 27 septembre 2019)

Louis, dix ans et nouvellement installé à Charlesbourg avec sa famille, se lie d'amitié avec Éric, un voisin de son âge. Devenus inséparables, les deux gamins font les 400 coups, et continuent de les faire après qu'un accident fâcheux eut assombri le caractère d'Éric. À l'adolescence, Daniel, un nouveau camarade de classe, entre dans leur cercle. Sous l'impulsion d'Éric, graine de délinquant habile en affaires, le trio s'enrichit grâce au trafic de marijuana et de hachich. Au grand dam de Nathalie, la petite amie de Louis, qui finira par le quitter. Pris à partie par des motards criminels dont ils violent le territoire, les trois amis trouvent un moyen de poursuivre leur commerce et même d'investir le marché des drogues chimiques. Ce faisant, ils encourent des risques démesurés par rapport à leur capacité de les assumer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'affection de Louis Bélanger pour les personnages de délinquants n'est plus à démontrer. À ce titre, VIVRE À 100 MILLE À L'HEURE, avec ses accents autobiographiques, prend valeur de confession quant à la source de cette affection. L'humeur est ici plus maussade que dans GAZ BAR BLUES, hommage drôle et bouleversant au père de Bélanger. Le ton, moins picaresque que dans son précédent LES MAUVAISES HERBES, sur un trio de filous dépareillés. Ce nouvel opus en est un de maturité pour un créateur qui prend la pleine mesure du miracle de sa survie. La nostalgie n'est pas au rendez-vous dans ce récit édifiant, campé dans le Québec d'hier, où les plaisirs sont condamnés, les coupables, punis, certains plus sévèrement que d'autres. Où s'arrête le fait vécu et où commence la fiction? L'auteur invoque, à juste titre, le droit au mensonge. On le sent néanmoins tiraillé entre son désir de fidélité à ses souvenirs et les impératifs du scénario. La mise en scène experte, jamais ostentatoire, fait battre le coeur des personnages, la voix off se chargeant de lier les séquences et d'articuler en douceur les trois temps de l'action. Chaque personnage est défendu par trois comédiens, une douzaine au total. Un défi d'unité vertigineux, que Bélanger relève sans aucune trace d'effort.

Texte : Martin Bilodeau

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