
Vivre à 100 milles à l'heure




Vivre à 100 milles à l'heure

L'avis de Mediafilm
L'affection de Louis Bélanger pour les personnages de délinquants n'est plus à démontrer. À ce titre, VIVRE À 100 MILLE À L'HEURE, avec ses accents autobiographiques, prend valeur de confession quant à la source de cette affection. L'humeur est ici plus maussade que dans GAZ BAR BLUES, hommage drôle et bouleversant au père de Bélanger. Le ton, moins picaresque que dans son précédent LES MAUVAISES HERBES, sur un trio de filous dépareillés. Ce nouvel opus en est un de maturité pour un créateur qui prend la pleine mesure du miracle de sa survie. La nostalgie n'est pas au rendez-vous dans ce récit édifiant, campé dans le Québec d'hier, où les plaisirs sont condamnés, les coupables, punis, certains plus sévèrement que d'autres. Où s'arrête le fait vécu et où commence la fiction? L'auteur invoque, à juste titre, le droit au mensonge. On le sent néanmoins tiraillé entre son désir de fidélité à ses souvenirs et les impératifs du scénario. La mise en scène experte, jamais ostentatoire, fait battre le coeur des personnages, la voix off se chargeant de lier les séquences et d'articuler en douceur les trois temps de l'action. Chaque personnage est défendu par trois comédiens, une douzaine au total. Un défi d'unité vertigineux, que Bélanger relève sans aucune trace d'effort.

Synopsis

(sortie en salle le 27 septembre 2019)
Année
2019Genre
ChroniqueDurée
104 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Chronique
Année
2019
Durée
104 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Opale
Interprètes
Production
Images













