Vivre à 100 milles à l'heure
Vivre à 100 milles à l'heure
L'avis de Mediafilm
L'affection de Louis Bélanger pour les personnages de délinquants n'est plus à démontrer. À ce titre, VIVRE À 100 MILLE À L'HEURE, avec ses accents autobiographiques, prend valeur de confession quant à la source de cette affection. L'humeur est ici plus maussade que dans GAZ BAR BLUES, hommage drôle et bouleversant au père de Bélanger. Le ton, moins picaresque que dans son précédent LES MAUVAISES HERBES, sur un trio de filous dépareillés. Ce nouvel opus en est un de maturité pour un créateur qui prend la pleine mesure du miracle de sa survie. La nostalgie n'est pas au rendez-vous dans ce récit édifiant, campé dans le Québec d'hier, où les plaisirs sont condamnés, les coupables, punis, certains plus sévèrement que d'autres. Où s'arrête le fait vécu et où commence la fiction? L'auteur invoque, à juste titre, le droit au mensonge. On le sent néanmoins tiraillé entre son désir de fidélité à ses souvenirs et les impératifs du scénario. La mise en scène experte, jamais ostentatoire, fait battre le coeur des personnages, la voix off se chargeant de lier les séquences et d'articuler en douceur les trois temps de l'action. Chaque personnage est défendu par trois comédiens, une douzaine au total. Un défi d'unité vertigineux, que Bélanger relève sans aucune trace d'effort.
Synopsis
Louis, dix ans et nouvellement installé à Charlesbourg avec sa famille, se lie d'amitié avec Éric, un voisin de son âge. Devenus inséparables, les deux gamins font les 400 coups, et continuent de les faire après qu'un accident fâcheux eut assombri le caractère d'Éric. À l'adolescence, Daniel, un nouveau camarade de classe, entre dans leur cercle. Sous l'impulsion d'Éric, graine de délinquant habile en affaires, le trio s'enrichit grâce au trafic de marijuana et de hachich. Au grand dam de Nathalie, la petite amie de Louis, qui finira par le quitter. Pris à partie par des motards criminels dont ils violent le territoire, les trois amis trouvent un moyen de poursuivre leur commerce et même d'investir le marché des drogues chimiques. Ce faisant, ils encourent des risques démesurés par rapport à leur capacité de les assumer. (sortie en salle le 27 septembre 2019)
Année
2019Genre
ChroniqueDurée
104 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Chronique
Année
2019
Durée
104 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Opale
Interprètes
Production