Vivarium
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L'avis de Mediafilm
Présentée à la Semaine de la critique à Cannes en 2019, cette fable surréaliste de l'Irlandais Lorcan Finnegan (l'inédit WITHOUT NAME) se révèle originale et étrangement fascinante. Avec ses relents de THE LOBSTER et ses nombreuses métaphores, le récit offre divers angles d'attaque. On y trouvera tour à tour une satire de la vie en banlieue, une illustration des affres de la parentalité ou encore une dénonciation du conformisme. Des éléments déstabilisants viennent en outre alléger le drame kafkaïen, dont la référence aux enfants surdoués, trope par excellence du cinéma de genre. Ces bonnes idées se délitent toutefois dans une seconde moitié plus sombre et fataliste. Cela dit, la direction artistique, qui semble tout droit sortie d'un tableau de Magritte, possède un fort pouvoir d'évocation, à l'instar de la trame sonore et de la mise en scène. Imogen Poots et Jesse Eisenberg (THE ART OF SELF-DEFENSE) forment un couple convaincant, aux côtés de Jonathan Aris (DEATH OF STALINE), qui campe l'agent immobilier tordu à la manière d'un Pee Wee Herman sur l'acide. (Texte rédigé en juillet 2019, dans le cadre du festival Fantasia)
Synopsis
Citadins dans la trentaine, Gemma et Tom rêvent d'acheter un chez-soi bien à eux. Attirés par un tout nouveau développement résidentiel situé en banlieue, conçu pour le bien-être des jeunes familles, l'éducatrice et l'homme à tout faire acceptent de visiter la maison-témoin, malgré leur méfiance envers le très étrange agent immobilier. Sur place, ils découvrent un ensemble de petites demeures vert pomme, alignées à perte de vue le long de rues fraichement asphaltées, toutes résolument identiques. La visite prend une tournure imprévue lorsque le courtier s'éclipse sans coup férir. En panne d'essence, sans réseau cellulaire, incapables de trouver la sortie de ce lotissement labyrinthique, Tom et Gemma se résignent à passer la nuit dans la maison-témoin. Le lendemain, sur le pas de la porte, ils trouvent une boîte en carton avec, à l'intérieur, un bébé de quelques semaines. (sortie en salle le 10 juillet 2020)
Année
2019Genre
Science-fictionDurée
97 min.Origine
IrlandeBande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Science-fiction
Année
2019
Durée
97 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Irlande
Belgique
Danemark
Distribution
Métropole Films Distribution