É.-U. 2019. Drame de moeurs de Martin Scorsese avec Robert De Niro, Joe Pesci, Al Pacino. En 1975, au cours d'un long voyage en voiture avec son mentor, un tueur à gages revisite en pensée son ascension dans la pègre et sa relation complexe avec le syndicaliste Jimmy Hoffa. Film-somme sobre et émouvant. Scénario mariant avec virtuosité histoire personnelle et collective. Mise en scène à la fois puissante et subtile. Interprétation magistrale du trio de vedettes. (sortie en salle: 15 novembre 2019)
En 1975, au cours d'un long voyage en voiture avec son mentor, un tueur à gages revisite en pensée son ascension dans la pègre et sa relation complexe avec le syndicaliste Jimmy Hoffa. Film-somme sobre et émouvant. Scénario mariant avec virtuosité histoire personnelle et collective. Mise en scène à la fois puissante et subtile. Interprétation magistrale du trio de vedettes. (sortie en salle: 15 novembre 2019)
Avec ses trois heures et demie, son récit couvrant cinq décennies et sa distribution anthologique, ce nouvel opus de Martin Scorsese prend des airs de bilan et de testament, d'adieu au genre du film de mafia, mais aussi à toute une époque. D'où un ton moins dynamique et plus introspectif que d'ordinaire de la part du réalisateur de GOODFELLAS et CASINO. De fait, THE IRISHMAN est hanté par le deuil et l'absence, à l'image de son protagoniste, qui a souvent donné la mort, mais qui reste finalement seul à l'attendre. On est séduit par la construction experte du scénario de Steven Zaillian (SCHINDLER'S LIST, GANGS OF NEW YORK), qui marie avec brio drame personnel et collectif; par la fluidité du montage de la fidèle Thelma Schoonmaker, qui sait résumer dix ans en étirant quelques secondes; et par la perfection d'une reconstitution d'époque, qui fait toujours revivre le passé au présent. Aussi, la technique permettant de rajeunir les acteurs s'avère généralement convaincante. Il faut dire que Robert De Niro, Joe Pesci et Al Pacino sont au sommet de leur art, dans des performances magistrales et inoubliables.
Texte : Georges Privet
Par : Yvan Godbout, Québec
Après son magnifique Silence, injustement boudé par le public à sa sortie, Scorsese nous offre une nouvelle œuvre puissante et presque sans failles. Je n’avais pas vu un film aussi ambitieux, tant au niveau technique que scénaristique - sans oublier son acuité historique- depuis longtemps. Une mise en scène experte, alliée à un montage presque chirurgicale et une direction d’acteurs exceptionnelles (pour des interprètes l’étant tout autant). Je n’oublierai pas de sitôt la performance magistrale d’Al Pacino dans le rôle difficile de Jimmy Hoffa. Raging Bull et GoodFellas, désormais considérés comme des chef d’œuvres, accueilleront probablement en leur sein, d’ici quelques années, ce The Irishman. Et avec raison.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Lise LeRoux, Montréal
Long, verbeux bref ennuyant.
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Par : Loïc Sirois, Saint-Jean-sur-Richelieu
C’est une critique de moi, celle du 24 mai 2021.
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Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Loïc Sirois, Saint-Jean-sur-Richelieu
Avec une mise en scène musclée et une durée épique de trois heures trente, Martin Scorsese nous plonge dans un récit d’une grande humanité et d’une grande puissance émotionnelle. Amplifié par les grande performance du trio principal et par un scénario fort et d’une belle complexité. Les scènes s’enchainent avec brio et nous offres des aller mretour dans le temps sans perdre le spectateur. La musique et la direction photo est comme toujours chez Scorsese de premier plan. The Irishman est donc un pur chef-d’œuvre sous tous ses aspects et a aucun moment le film ne s’essouffle. Le film s’imposera certainement comme un film culte de la filmographie de Scorsese.
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