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Le Chardonneret (The Goldfinch)

É.-U. 2018. Drame de John Crowley avec Ansel Elgort, Oakes Fegley, Nicole Kidman. L'odyssée d'un orphelin ayant en sa possession un chef-d'oeuvre de l'école néerlandaise, arraché aux décombres d'un musée frappé par un attentat terroriste. Réflexion pénétrante sur l'immortalité de l'art, tirée du roman de Donna Tartt. Récit dickensien sans temps morts ni temps forts. Construction habile. Distribution de qualité. (sortie en salle: 13 septembre 2019)

13 ans +
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Le Chardonneret (The Goldfinch)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2018. Drame de John Crowley avec Ansel Elgort, Oakes Fegley, Nicole Kidman.

L'odyssée d'un orphelin ayant en sa possession un chef-d'oeuvre de l'école néerlandaise, arraché aux décombres d'un musée frappé par un attentat terroriste. Réflexion pénétrante sur l'immortalité de l'art, tirée du roman de Donna Tartt. Récit dickensien sans temps morts ni temps forts. Construction habile. Distribution de qualité. (sortie en salle: 13 septembre 2019)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Peter Straughan
D'après le roman de Donna Tartt
Photographie :
Musique :
Montage :
Theo Decker se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York lorsqu'une bombe explose, tuant sa mère et plusieurs autres visiteurs. Accueilli dans la famille fortunée d'un ami d'enfance, le garçon de 12 ans se rend chez un antiquaire de Greenwich Village, où l'a conduit la bague donnée par un vieil homme mort dans l'attentat. Il y fait la connaissance de Hobie, partenaire d'affaires du défunt, mais aussi de Peppa, la fillette qui était au musée avec ce dernier, et dont il tombe amoureux. Mais bientôt le père de Theo, un vaurien alcoolique et joueur dont il était sans nouvelles, vient l'arracher à sa nouvelle vie. Parachuté en banlieue de Las Vegas, l'adolescent se lie d'amitié avec Boris, le fils d'un mineur acoquiné à la mafia ukrainienne. Mais un nouveau décès dans la vie de Theo l'amène à repartir pour New York, avec dans ses bagages "Le Chardonneret", unique tableau du Néerlandais Carel Fabritius, qu'il avait secrètement arraché aux décombres du musée, et que tout le monde croit disparu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le roman d'apprentissage de Donna Tartt, récipiendaire du prix Pulitzer en 2014, fait aujourd'hui l'objet d'une adaptation lisse et bien faite, à laquelle manque toutefois le supplément d'âme qui la propulserait dans l'orbite de son modèle. L'Irlandais John Crowley (BROOKLYN) encapsule une odyssée dickensienne de 800 pages dans une oeuvre de deux heures trente sans temps morts ni temps forts, au service du récit et de son sujet pénétrant, au carrefour de deux grands motifs: la mortalité des hommes et l'immortalité de l'art. En changeant la temporalité linéaire du roman, le cinéaste est également parvenu à réguler le rythme, en évitant les coups d'accélérateur qui auraient été indispensables autrement. Crowley surexplique parfois et, par excès de prudence, autorise quelques redondances narratives. La distribution de qualité mise courageusement sur des figures peu connues. Le résultat n'est pas pleinement convaincant, mais Ansel Elgort (BABY DRIVER) dégage à la fois le charme et la timidité qui conviennent au jeune héros rendu à l'âge adulte. (Texte rédigé en septembre 2019, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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