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Coeurs ennemis (The Aftermath)

G.-B. 2019. Drame de James Kent avec Keira Knightley, Jason Clarke, Alexander Skarsgard. En 1946 à Hambourg, une Anglaise, venue aider son mari colonel à superviser la reconstruction de la ville, s'éprend d'un veuf allemand dont ils partagent provisoirement la demeure. Mélodrame suranné et inerte. Récit recyclant mollement les clichés du genre. Réalisation appliquée mais apathique. Acteurs talentueux prisonniers de personnages mortifères. (sortie en salle: 29 mars 2019)

13 ans +
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Coeurs ennemis (The Aftermath)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2019. Drame de James Kent avec Keira Knightley, Jason Clarke, Alexander Skarsgard.

En 1946 à Hambourg, une Anglaise, venue aider son mari colonel à superviser la reconstruction de la ville, s'éprend d'un veuf allemand dont ils partagent provisoirement la demeure. Mélodrame suranné et inerte. Récit recyclant mollement les clichés du genre. Réalisation appliquée mais apathique. Acteurs talentueux prisonniers de personnages mortifères. (sortie en salle: 29 mars 2019)

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1946. Rachael Morgan débarque dans les ruines de Hambourg pour y retrouver son mari Lewis, colonel britannique chargé de superviser la reconstruction de la ville. Mais alors qu'ils emménagent dans leur nouvelle demeure, Rachael réalise avec stupéfaction qu'ils devront la partager avec ses anciens propriétaires, Stefan, un séduisant veuf allemand et sa fille. Bien qu'angoissée par cette promiscuité forcée avec l'ennemi d'hier, Rachael sent monter en elle une émotion plus puissante encore.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce mélodrame suranné et inerte prend appui sur un scénario studieux, qui recycle mollement tous les clichés du genre. Si le film a quelque chose à communiquer sur la manière dont les sentiments peuvent se heurter aux conventions d'une époque, James Kent (TESTAMENT OF YOUTH) perd vite de vue ce filon, au bénéfice du superflu: une direction artistique empesée, une direction photo poussiéreuse, une mise en scène léchée mais apathique, trop molle pour être même qualifiée d'académique. Signalons toutefois les efforts d'acteurs talentueux, qui s'efforcent tant bien que mal de donner vie à des personnages mortifères. D'où l'impression paradoxale d'un mélodrame passionnel souffrant de constipation émotive extrême.

Texte : Georges Privet

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