Go to main content
4

Drowsy City (Thanh Pho Ngu Gat)

Viet. 2019. Drame policier de Dung Luong Dinh avec Hien Le Thuy, Toan Nguyen Quoc, Tue Ta Xuan. Dans un quartier pauvre de Hanoï, un abatteur de volaille est harcelé par trois malfrats terrés dans un immeuble à l'abandon, qui maltraitent une jeune prostituée. Fable brutale sur la condition humaine et la solitude urbaine. Récit très ténu, mais doté de belles touches de réalisme magique. Réalisation expressive. Interprètes non professionnels bien dirigés.

En attente de classement
4

Drowsy City (Thanh Pho Ngu Gat)

En attente de classement En attente de classement

Viet. 2019. Drame policier de Dung Luong Dinh avec Hien Le Thuy, Toan Nguyen Quoc, Tue Ta Xuan.

Dans un quartier pauvre de Hanoï, un abatteur de volaille est harcelé par trois malfrats terrés dans un immeuble à l'abandon, qui maltraitent une jeune prostituée. Fable brutale sur la condition humaine et la solitude urbaine. Récit très ténu, mais doté de belles touches de réalisme magique. Réalisation expressive. Interprètes non professionnels bien dirigés.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
n/d
Dans un quartier pauvre de Hanoï, Tran abat et plume des volailles pour des clients exigeants et peu aimables. Un soir, en rentrant chez lui, son attention est attirée par des cris venant d'un immeuble désaffecté. Épiant la scène par une fenêtre cassée, il aperçoit une jeune femme maltraitée par trois individus aux mines patibulaires. Le manège se répète les jours suivants, jusqu'à ce que les malfrats repèrent le voyeur. Ils le passent à tabac, le ligotent et lui infligent toutes sortes d'humiliations. Peu intimidé, Tran continue sa vie morose comme si de rien n'était. Jusqu'au jour où il propose à l'inconnue, prostituée à peine majeure, de venir habiter dans son modeste logis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Vietnamien Dung Luong Dinh livre ici une fable austère et brutale sur la solitude urbaine et la fatalité de la condition humaine. Le parallèle entre le destin des animaux et celui des habitants du quartier défavorisé est à ce chapitre particulièrement réussi. Ténu et produit avec de modestes moyens, l'exercice est relevé par quelques belles touches de réalisme magique, notamment lors d'un dernier droit quasi muet, qui rompt avec la brutalité des scènes du quotidien. Adroite et expressive, la mise en scène s'enrichit de plans aériens évocateurs, qui parviennent à illustrer le dédale des rues de la ville. Tous non professionnels, les interprètes sont bien dirigés. (Texte rédigé en octobre 2020, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Charles-Henri Ramond

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3