Fr. 2019. Drame de guerre de Guillaume de Fontenay avec Niels Schneider, Ella Rumpf, Vincent Rottiers. En 1992 à Sarajevo, un reporter de guerre français fort en gueule tente d'alerter le monde occidental sur les horreurs dont il est témoin. Plongée vertigineuse dans l'enfer de la guerre en Bosnie, inspirée du livre de Paul Marchand. Scénario manquant de profondeur. Réalisation sur le vif. N. Schneider très convaincant. (sortie en salle: 29 novembre 2019)
En 1992 à Sarajevo, un reporter de guerre français fort en gueule tente d'alerter le monde occidental sur les horreurs dont il est témoin. Plongée vertigineuse dans l'enfer de la guerre en Bosnie, inspirée du livre de Paul Marchand. Scénario manquant de profondeur. Réalisation sur le vif. N. Schneider très convaincant. (sortie en salle: 29 novembre 2019)
Fruit d'un travail de près de quinze ans, ce premier long métrage coup de poing du Québécois Guillaume de Fontenay est une plongée vertigineuse dans l'enfer de la guerre en Bosnie. Inspiré du roman éponyme de Paul Marchand et tourné sur les lieux mêmes des événements, le film rive le spectateur au coeur de l'action, au fil d'un récit prenant de bout en bout, tout juste adouci par la délicate évocation de l'idylle du reporter avec sa traductrice. Toutefois, en dépit de sa critique bien sentie du journalisme-spectacle, le scénario manque de développer pleinement la psychologie du protagoniste et ne fournit que peu d'éléments contextuels sur un conflit fratricide complexe ayant causé la mort de près de 100 000 personnes en quatre ans. En revanche, la caméra à l'épaule nerveuse du directeur photo Pierre Aim (POLISSE) contribue à rendre haletante cette expérience, comparable à celle d'un jeu vidéo immersif. Dans la peau du défunt Paul Marchand, à fleur de peau sous ses airs de cow-boy de l'information, Niels Schneider (UN AMOUR IMPOSSIBLE) est très convaincant. Vincent Rottiers et Ella Rumpf lui donnent la réplique avec assurance.
Texte : Charles-Henri Ramond
Par : damir Ohranovic, Montréal
Excellent film
J'attribue à ce film la Cote