Qué. 2019. Drame fantastique de Denis Côté avec Robert Naylor, Diane Lavallée, Josée Deschênes. Dans un village québécois engoncé dans l'hiver, un étrange accident de la route déclenche une série d'incidents insolites. Récit énigmatique mené avec aplomb, librement adapté du roman de Laurence Olivier. Atmosphère intrigante, entre réalisme et fantastique. Réalisation maîtrisée. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 15 février 2019)
Dans un village québécois engoncé dans l'hiver, un étrange accident de la route déclenche une série d'incidents insolites. Récit énigmatique mené avec aplomb, librement adapté du roman de Laurence Olivier. Atmosphère intrigante, entre réalisme et fantastique. Réalisation maîtrisée. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 15 février 2019)
Librement adapté du roman de Laurence Olivier, ce onzième long métrage de Denis Côté (CURLING, VIC + FLO ONT VU UN OURS) explore avec une belle maîtrise le cinéma de genre, plus particulièrement le drame fantastique et le récit d'épouvante. D'entrée de jeu, Côté instaure un climat mystérieux conférant au film une aura d'étrangeté que "l'enquête" ne fera qu'épaissir. Tourné en 16mm avec une caméra nerveuse, dans un registre de couleurs sombres et froides qui siéent parfaitement au récit, ce film choral est servi par une brochette d'interprètes dirigés avec justesse. D'aucuns verront dans cette oeuvre personnelle une métaphore sensible et poétique sur la désertion des régions et la disparition progressive des villages.
Texte : Marie Claude Mirandette
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Ce film d'auteur québécois poursuit le syndrome de la déprime si typique de nos films répertoire, mais fascine à coup sûr par son côté mystérieux et son inquiétante étrangeté, et met en scène Adèle, un personnage féminin bizarre et peureuse mais comique et attachante. On voudrait la revoir dans une suite car n'est pas le personnage central. La réalisation est tout simplement brillante (avec peu de moyens), créant des ambiances hivernales navigant entre le réalisme, l'onirisme et l'épouvante. David Lynch n'aurait pas renié ce film.
J'attribue à ce film la Cote