É.-U. 2019. Drame sentimental de Paul Feig avec Emilia Clarke, Henry Golding, Emma Thompson. À Londres, une aspirante chanteuse paumée, qui souffre d'une maladie chronique, rencontre un jeune homme tendre, qui semble toujours s'absenter aux pires moments. Bluette insipide, invraisemblable et pontifiante. Revirement final risible. Réalisation somnambulique. Absence de chimie entre les deux vedettes. (sortie en salle: 8 novembre 2019)
À Londres, une aspirante chanteuse paumée, qui souffre d'une maladie chronique, rencontre un jeune homme tendre, qui semble toujours s'absenter aux pires moments. Bluette insipide, invraisemblable et pontifiante. Revirement final risible. Réalisation somnambulique. Absence de chimie entre les deux vedettes. (sortie en salle: 8 novembre 2019)
Rarement aura-t-on vu autant de créateurs de renom (à commencer par l'actrice et scénariste Emma Thompson) se fourvoyer dans un projet aussi indigne de leur talent. Construite sur un scénario invraisemblable, véritable "worst of" des clichés du genre, cette bluette orchestrée par Paul Feig (BRIDESMAIDS, pourtant) mélange excentricités forcées, aphorismes creux et leçons de vie à cinq sous, jusqu'au risible revirement final. Inspiré par la chanson homonyme de George Michael - dont les tubes ponctuent l'action -, l'ensemble est photographié avec le lustre en toc d'une pub des Fêtes. Somnambulique, la réalisation aurait pu être stimulée par les deux vedettes. Mais la chimie n'opère pas entre elles. De fait, les meilleures scènes d'Emilia Clarke ("Game of Thrones") sont celles où son partenaire Henry Golding (CRAZY RICH ASIANS) s'absente de l'image. Au vu de son pedigree, ce LAST CHRISTMAS est l'équivalent cinématographique d'une catastrophe industrielle.
Texte : Georges Privet