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Les Z-Héros (La Odisea de los Giles)

Arg. 2019. Comédie de Sebastian Borensztein avec Ricardo Darin, Luis Brandoni, Chino Darin. Arnaqué par un banquier et un avocat véreux, un petit épargnant veuf monte une astucieuse combine pour récupérer son argent. Adaptation jouissive du roman d'Eduardo Sacheri. Hymne à la solidarité et à l'entraide. Récit un peu rocambolesque, mais bien structuré. Réalisation dynamique. Distribution très solide, dominée par R. Darin. (sortie en salle: 9 juillet 2021)

Général
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Les Z-Héros (La Odisea de los Giles)

Général Général

Arg. 2019. Comédie de Sebastian Borensztein avec Ricardo Darin, Luis Brandoni, Chino Darin.

Arnaqué par un banquier et un avocat véreux, un petit épargnant veuf monte une astucieuse combine pour récupérer son argent. Adaptation jouissive du roman d'Eduardo Sacheri. Hymne à la solidarité et à l'entraide. Récit un peu rocambolesque, mais bien structuré. Réalisation dynamique. Distribution très solide, dominée par R. Darin. (sortie en salle: 9 juillet 2021)

Argentine, 2001. Socialiste dans l'âme, Fermin Perlassi veut ouvrir avec son épouse Lidia une petite coopérative agricole, qui donnerait du travail à plusieurs dizaines d'employés. Avec son ami Antonio, il réussit à convaincre d'autres personnes d'investir leurs maigres économies, en tout ou en partie, dans le projet. Fermin dépose la somme recueillie dans le compte personnel de son banquier, la meilleure manière selon ce dernier d'obtenir le prêt demandé. Mais dans la foulée du krach monétaire, le banquier et un avocat véreux subtilisent les fonds et disparaissent dans la nature. Un an plus tard, l'avocat, de retour dans la région, se fait construire un bunker souterrain dans un petit bois. En souvenir de Lidia, qui a entretemps rendu l'âme, Fermin monte une astucieuse combine pour récupérer son argent et celui de tous les épargnants floués.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'union fait la force! Cet adage se vérifie pleinement dans cette adaptation jouissive du roman d'Eduardo Sacheri, qui voit la solidarité et l'entraide des pauvres triompher des viles manoeuvres de bandits en cravate. Le film de Sebastian Borensztein (EL CHINO) se veut également une critique du capitalisme débridé de la société argentine avant la crise bancaire, où les plus faibles étaient sacrifiés par une classe dominante insensible. Un peu rocambolesque, le récit est bien structuré et ne se fait jamais moralisateur, ni angélique, la pureté n'étant pas l'apanage des petits. Cette comédie sociale peuplée de personnages pittoresques est menée avec aisance par Ricardo Darin (TRUMAN, EL CHINO), parfait en homme simple qui n'aspire qu'à la justice. (Texte rédigé en novembre 2020, dans le cadre du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)

Texte : Olivier Lefébure

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