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La Lutte des classes

Fr. 2019. Comédie dramatique de Michel Leclerc avec Édouard Baer, Leïla Bekhti, Tom Lévy. Un musicien et une avocate remettent en question leurs idéaux républicains après avoir constaté que leur fils est le seul élève blanc de l'école publique de leur quartier. Satire jouissive de la rectitude politique. Scénario pimenté de répliques absurdes ou mordantes. Intrigue parfois fabriquée. Réalisation efficace, plutôt discrète. E. Baer en forme.

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La Lutte des classes (La Lutte des classes)

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Fr. 2019. Comédie dramatique de Michel Leclerc avec Édouard Baer, Leïla Bekhti, Tom Lévy.

Un musicien et une avocate remettent en question leurs idéaux républicains après avoir constaté que leur fils est le seul élève blanc de l'école publique de leur quartier. Satire jouissive de la rectitude politique. Scénario pimenté de répliques absurdes ou mordantes. Intrigue parfois fabriquée. Réalisation efficace, plutôt discrète. E. Baer en forme.

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Batteur dans un groupe punk, Paul vend l'appartement parisien qu'il a acheté avec son épouse Sofia, avocate d'origine maghrébine, pour aménager à Bagnolet, banlieue multiethnique située à l'est de la capitale, où la jeune femme a grandi. Cinq ans plus tard, Paul et Sofia, résolument gauchistes et républicains, remettent leurs idéaux en question après avoir constaté que leur fils, Corentin, est le seul élève blanc de l'école publique du quartier, tous leurs voisins et amis ayant décidé d'inscrire leurs enfants dans une école privée catholique. Dans la foulée, Sofia apprend que sa récente promotion est attribuable, non pas à ses mérites, mais à une politique de discrimination positive au sein de son cabinet.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur du NOM DES GENS revient avec une autre comédie poil à gratter, toujours sur fond de lutte des classes, qui prend cette fois la forme d'une satire jouissive de la rectitude politique. Pimenté de répliques absurdes ou mordantes, le scénario apparaît toutefois fabriqué par moments. L'illustration du sous-financement du système public français tombe quant à elle dans la facilité. Par ailleurs, le personnage de la fille aînée du batteur, née d'une précédente union, se révèle bien accessoire dans l'intrigue. En revanche, le film s'enrichit de moments plus dramatiques, où s'exprime la crise existentielle du petit protagoniste, tiraillé entre un père rebelle et une mère conciliante. Efficace, plutôt discrète, la réalisation est au service des interprètes. En anarchiste douloureusement confronté à ses contradictions, Édouard Baer (MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES) est savoureux. Dans le rôle de l'institutrice dépassée par la situation, Baya Kasmi, coscénariste et compagne du réalisateur, frôle cependant la caricature.

Texte : Louis-Paul Rioux

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