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La Déesse des mouches à feu

Can. 2019. Drame de Anaïs Barbeau-Lavalette avec Kelly Depeault, Caroline Néron, Normand D'Amour. Alors que ses parents s'apprêtent à divorcer, une adolescente timide bascule dans le camp des délinquants de son école secondaire et se met à goûter aux paradis artificiels. Proposition de cinéma radicale et maîtrisée, inspirée du roman de Geneviève Pettersen. Plastique soignée, traduisant habilement les états d'âme de l'héroïne. K. Depeault excellente. (sortie en salle: 26 février 2021)

13 ans + (érotisme)
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La Déesse des mouches à feu (La Déesse des mouches à feu)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 2019. Drame de Anaïs Barbeau-Lavalette avec Kelly Depeault, Caroline Néron, Normand D'Amour.

Alors que ses parents s'apprêtent à divorcer, une adolescente timide bascule dans le camp des délinquants de son école secondaire et se met à goûter aux paradis artificiels. Proposition de cinéma radicale et maîtrisée, inspirée du roman de Geneviève Pettersen. Plastique soignée, traduisant habilement les états d'âme de l'héroïne. K. Depeault excellente. (sortie en salle: 26 février 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Catherine Léger
D'après le roman de Geneviève Pettersen
Photographie :
Musique :
Montage :
Chicoutimi, années 1990. Les parents de Catherine se détestent et se disputent du matin au soir. Le jour de son 16e anniversaire, leur rivalité provoque une dispute à l'impact irréversible. La séparation semble inévitable et sa mère, à la recherche d'une nouvelle maison, met sa fille dans le secret. À l'école secondaire, l'adolescente timide attire l'attention d'un voyou populaire et, par la même occasion, la furie de la petite amie officielle de ce dernier, une fille délurée à qui Catherine, tout d'un coup, a envie de se mesurer. Pour ce faire, elle bascule dans le camp des délinquants et goûte pour la première fois aux paradis artificiels.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En deux films très différents (LE RING et INCH'ALLAH), Anaïs Barbeau-Lavalette avait imposé son âme de résistante, son style vif et un appétit particulier pour les bleus au coeur. Inspiré du livre de Geneviève Pettersen et écrit par Catherine Léger (CHARLOTTE A DU FUN), LA DÉESSE DES MOUCHES À FEU atteint ici un rare équilibre entre la forme et le fond, faisant de l'héroïne le vaisseau du récit d'une débâcle intime sur fond d'éclatement familial. Mais surtout, le personnage est le tamis par lequel tout est filtré: l'image ultra-mobile, les cadrages déréglés, le montage en confettis, la musique dans le tapis. LA DÉESSE DES MOUCHES À FEU, c'est près de deux heures dans la tête de cette jeune fille, connectée à ses états et à ses émotions. Cette proposition de cinéma radicale tient du défi. Sa réussite, de l'exploit. Il fallait dans l'image une actrice capable de subir ce regard amoureux et obsessionnel posé sur elle. Kelly Depeault a la trempe qu'il faut pour le soutenir. Le reste de la distribution est à la même hauteur. (Texte rédigé en février 2020, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

23 juin 2021, 11:16:07

Par : damir Ohranovic, Montréal

Super

J'attribue à ce film la Cote 3


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