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Jusqu'au déclin

Can. 2019. Thriller de Patrice Laliberté avec Marie-Évelyne Lessard, Guillaume Laurin, Réal Bossé. Craignant une catastrophe majeure, des citoyens s'entraînent dans un campement survivaliste, perdu au coeur d'une immense forêt. Suspense nordique manquant d'enjeu dramatique. Quelques effets-chocs efficaces. Réalisation sans temps mort. Décors naturels bien exploités. M.-E. Lessard convaincante. (sortie en salle: 13 mars 2020)

13 ans + (violence)
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Jusqu'au déclin (Jusqu'au déclin)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2019. Thriller de Patrice Laliberté avec Marie-Évelyne Lessard, Guillaume Laurin, Réal Bossé.

Craignant une catastrophe majeure, des citoyens s'entraînent dans un campement survivaliste, perdu au coeur d'une immense forêt. Suspense nordique manquant d'enjeu dramatique. Quelques effets-chocs efficaces. Réalisation sans temps mort. Décors naturels bien exploités. M.-E. Lessard convaincante. (sortie en salle: 13 mars 2020)

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Antoine, un jeune père de famille craignant l'imminence d'une apocalypse environnementale ou sociale, s'inscrit à une formation survivaliste donnée par Alain, un spécialiste en la matière pointilleux et autoritaire. Ce dernier a mis dix ans à construire en forêt une base autonome capable d'accueillir un petit groupe de citoyens désireux d'apprendre à subsister en totale autosuffisance et à se défendre contre une éventuelle attaque extérieure. En dépit de divergences d'opinion, les participants enchaînent les exercices dans une collégialité appliquée et sereine. Jusqu'à ce que l'un d'eux meure accidentellement en transportant une caisse d'explosifs artisanaux. Paniqué à l'idée que l'affaire ne s'ébruite, Alain fait disparaître le corps.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette première production originale québécoise de Netflix s'inscrit dans la tradition du polar nordique, née dans les pays scandinaves. Hélas, en l'absence d'un enjeu dramatique fort, cette variation sur des thèmes connus ne captive qu'en de rares occasions. Timorée et confuse, la fin du monde annoncée en préambule ne débouche sur rien, laissant très vite la place à une traque plutôt chiche en tension, hormis deux effets-chocs adroitement amenés. Reste que la splendeur et la dangerosité des forêts enneigées des Laurentides sont efficacement illustrées et que la réalisation de Patrice Laliberté (la télésérie "Game(r)", le court métrage "Viaduc"), ne comporte aucun temps mort. Aux antipodes du rôle qu'elle tenait dans l'intense LES MANÈGES HUMAINS, la solide Marie-Évelyne Lessard domine une distribution juste et crédible, qui doit toutefois défendre des personnages manquant de consistance. (Texte rédigé en février 2020 dans le cadre des Rendez-vous Québec Cinéma)

Texte : Charles-Henri Ramond

COMMENTAIRES

18 juillet 2020, 01:21:14

Par : Félix Charron-Ducharme, Québec

Premier long métrage simple et efficace. On sent que le réalisateur vient du monde des courts métrages, dans lequel les personnages sont moins bien développés que l'atmosphère. Cela explique que les forces de ce premier opus soient le climat de tension bien réussit, qui subit un crescendo sans temps mort et la présence du froid sylvestre bien de chez nous. Laissons la chance au coureur, il ne s'agit pas d'un (5) ...

J'attribue à ce film la Cote 3


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