Fr. 2019. Comédie de Elia Suleiman avec Elia Suleiman, Ali Suliman, Gael Garcia Bernal. Un cinéaste palestinien compare les vertus de Paris et New York, où il tente de vendre à des producteurs son nouveau projet de film. Méditation amère sur l'appartenance et le rêve nationaliste. Vignettes satiriques d'une grande force d'évocation. Mise en scène soignée et précise. Jeu minimaliste habituel du réalisateur. (sortie en salle: 3 juillet 2020)
Un cinéaste palestinien compare les vertus de Paris et New York, où il tente de vendre à des producteurs son nouveau projet de film. Méditation amère sur l'appartenance et le rêve nationaliste. Vignettes satiriques d'une grande force d'évocation. Mise en scène soignée et précise. Jeu minimaliste habituel du réalisateur. (sortie en salle: 3 juillet 2020)
Dix ans après LE TEMPS QU'IL RESTE, Elia Suleiman revient avec une méditation sur le sentiment d'appartenance et le rêve nationaliste, dont l'amertume est atténuée par le traitement satirique et absurde qui a fait sa renommée. Le dur constat de l'artiste palestinien étant qu'à l'étranger, tout comme dans son territoire sous occupation, s'expriment la violence, l'intimidation et l'individualisme. Et que partout où il va, sa patrie le suit. Son personnage mutique à la Tati est plus que jamais spectateur passif de la condition humaine, exprimée avec soin et précision, à travers une série de vignettes d'une grande force d'évocation. Reconnaître le parc Lafontaine à Montréal comme substitut du Central Park new-yorkais, et croiser le jovial Gael Garcia Bernal dans un amusant caméo, sont autant d'autres petits plaisirs offerts par cet opus maîtrisé du trop rare auteur de CHRONIQUE D'UNE DISPARITION et INTERVENTION DIVINE. (Texte rédigé en mai 2019, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : melanie Goupil, brossard
Cela a pris 1h12 avant que je comprenne que ce film soit côté 3 avec gain de prix. J’ai fini par adoré le film même si tout le long je trouvait cela très pénible à écouter. Par contre, tout dépend l’état d’esprit que nous sommes au moment du visionnement. C’est pour cela que j’ai envie de revoir une seconde fois.
J'attribue à ce film la Cote