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J'étais chez moi, mais... (Ich war zuhause, aber)

All. 2019. Comédie dramatique de Angela Schanelec avec Maren Eggert, Jakob Lassalle, Clara Möller. Une mère célibataire veille tant bien que mal sur ses enfants, dont son fils de 13 ans, retrouvé sain et sauf après une disparition inexpliquée. Film expérimental à la fois fascinant et rébarbatif. Suite cadencée de longs plans d'ensemble fixes. Construction symétrique. Jeu tour à tour retenu et excessif de M. Eggert.

En attente de classement
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J'étais chez moi, mais... (Ich war zuhause, aber)

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All. 2019. Comédie dramatique de Angela Schanelec avec Maren Eggert, Jakob Lassalle, Clara Möller.

Une mère célibataire veille tant bien que mal sur ses enfants, dont son fils de 13 ans, retrouvé sain et sauf après une disparition inexpliquée. Film expérimental à la fois fascinant et rébarbatif. Suite cadencée de longs plans d'ensemble fixes. Construction symétrique. Jeu tour à tour retenu et excessif de M. Eggert.

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Disparu depuis une semaine, un garçon de 13 ans rentre chez lui, sans un mot d'explication. Sa mère célibataire, en recherche d'emploi, veille tant bien que mal sur sa petite famille, fait l'achat d'un vélo défectueux et déverse une logorrhée verbale sur un cinéaste éberlué. Son parcours est entrecoupé de scènes insolites impliquant une chasse au lièvre par un chien affamé, un homme implorant sa petite amie de lui faire un enfant et des écoliers répétant "Hamlet" de Shakespeare.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film-expérience de la cinéaste allemande Angela Schanelec se replie sur lui-même par le milieu, les quatre coins se joignant dans une étrange symétrie. Cadencé par des longs plans d'ensemble fixes (parfois vertigineux par leur durée), le film se présente comme une réflexion sur la famille, le deuil et la représentation de la réalité. Bref, un ovni, digne d'une installation muséale, à la fois fascinante et rébarbative. À l'image de la protagoniste, incarnée avec retenue et excès, selon l'humeur du moment, par Maren Eggert, muse de la cinéaste. (Texte rédigé en février 2019, dans le cadre du Festival de Berlin - Compétition officielle)

Texte : Martin Bilodeau

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