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Harriet

Dimanche 28 Avril à 23:04 | TVA

É.-U. 2019. Drame biographique de Kasi Lemmons avec Cynthia Erivo, Janelle Monáe, Leslie Odom Jr.. En 1849, une jeune esclave fuit le Maryland pour trouver sa liberté plus au nord, puis y retourne pour aider plus d'une centaine de ses semblables, dont son mari, à fuir à leur tour. Biographie très classique d'un personnage exceptionnel. Approche scolaire et appliquée. Mise en scène élégante, mais empesée. Interprétation remarquable de C. Erivo. (sortie en salle: 1 novembre 2019)

Général
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Harriet (Harriet)

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É.-U. 2019. Drame biographique de Kasi Lemmons avec Cynthia Erivo, Janelle Monáe, Leslie Odom Jr..

En 1849, une jeune esclave fuit le Maryland pour trouver sa liberté plus au nord, puis y retourne pour aider plus d'une centaine de ses semblables, dont son mari, à fuir à leur tour. Biographie très classique d'un personnage exceptionnel. Approche scolaire et appliquée. Mise en scène élégante, mais empesée. Interprétation remarquable de C. Erivo. (sortie en salle: 1 novembre 2019)

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En 1849, au Maryland, une esclave nommée Araminta Ross décide de fuir la plantation où elle travaille avec son mari, quand leur patron refuse d'honorer la promesse de son propre père de les affranchir. Sur la route de Philadelphie, elle rencontre William Still, à la tête d'une filière venant en aide aux esclaves en quête de liberté. Adoptant le nouveau nom de Harriet Taubman, Araminta s'implique corps et âme dans ce réseau, favorisant l'établissement de centaines de ses semblables au Nord, voire parfois au Canada. Mais quand son ancien patron réalise qu'elle a organisé toutes ces fuites, dont celle de son mari, il met tout en oeuvre pour la retrouver et la punir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Figure historique d'une importance capitale, Harriet Taubman demeure hélas méconnue, et très largement négligée par le cinéma. On était donc en droit d'attendre beaucoup du film de Kasi Lemmons (EVE'S BAYOU). Malheureusement, le travail de cette dernière apparaît scolaire et appliqué, ne rendant guère justice au destin d'une femme exceptionnelle. De fait, le récit est passionnant, mais le film lui-même l'est rarement, prisonnier des limites dramatiques et esthétiques d'un téléfilm de prestige. La réalisation est élégante, mais empesée; la musique est si envahissante qu'elle tue l'émotion; enfin, le ton hagiographique tend à faire de Taubman une héroïne désincarnée et inaccessible. Heureusement, dans ce rôle, l'Anglaise Cynthia Erivo (WIDOWS, BAD TIMES AT THE EL ROYALE) offre une performance remarquable.

Texte : Georges Privet

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