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Les Bons garçons (Good Boys)

É.-U. 2019. Comédie de Gene Stupnitsky avec Jacob Tremblay, Brady Noon, Keith L. Williams. Trois garçons complexés d'une classe de sixième année sont entraînés dans une série d'aventures rocambolesques par deux adolescentes de leur quartier. Récit d'apprentissage invraisemblable et agressivement vulgaire. Intrigue répétitive, manquant de profondeur. Réalisation alerte. Aplomb des jeunes comédiens. (sortie en salle: 16 août 2019)

13 ans + (langage vulgaire)
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Les Bons garçons (Good Boys)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2019. Comédie de Gene Stupnitsky avec Jacob Tremblay, Brady Noon, Keith L. Williams.

Trois garçons complexés d'une classe de sixième année sont entraînés dans une série d'aventures rocambolesques par deux adolescentes de leur quartier. Récit d'apprentissage invraisemblable et agressivement vulgaire. Intrigue répétitive, manquant de profondeur. Réalisation alerte. Aplomb des jeunes comédiens. (sortie en salle: 16 août 2019)

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Amis depuis toujours, Max, Thor et Lucas, ou les Bean Bag Boys, comme ils aiment se faire appeler, se réjouissent de participer à une fête organisée par les élèves les plus cool de leur classe de sixième année. Max voit dans cette soirée l'occasion rêvée d'embrasser une camarade dont il s'est entiché. Mais auparavant, il lui faut découvrir la recette du baiser parfait. Sa solution: chiper le drone de son père, parti en voyage d'affaires pour deux jours, et s'en servir pour épier le comportement amoureux de deux adolescentes de leur quartier. Mais ces dernières ne l'entendent pas ainsi et confisquent l'appareil. En voulant le récupérer, Max et ses deux amis sont entraînés dans une série d'aventures rocambolesques, qui mettront à l'épreuve leur timidité et leurs complexes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pas surprenant de retrouver Seth Rogen parmi les producteurs de cette comédie grivoise, sorte de croisement entre HOME ALONE et SUPERBAD. Les premières minutes font penser au premier, mais les gags sous la ceinture nous ramènent très vite dans l'univers graveleux du second. De fait, Gene Stupnitsky, scénariste pour la télé ("Bad Teacher", "The Office"), n'y est pas allé de main morte pour dresser le portrait de garnements avides de découvrir l'alcool, l'amour, les filles et bien d'autres choses qui ne sont pas de leur âge. Hélas, pour alerte qu'il soit, ce récit d'apprentissage s'avère répétitif et manque cruellement de profondeur, ses aspects les plus sombres ayant été relégués à l'arrière-plan (divorce des parents, harcèlement, solitude des enfants différents, etc.). Quelques moments touchants, plus réalistes, parviennent heureusement à sauver le film de l'insignifiance. Et il faut reconnaître que les jeunes comédiens, au premier chef Jacob Tremblay (ROOM), réussissent à rendre avec une étonnante justesse les dialogues et les traits adultes dont ils ont hérité.

Texte : Charles-Henri Ramond

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