É.-U. 2019. Science-fiction de Michael Dougherty avec Vera Farmiga, Kyle Chandler, Millie Bobby Brown. Le puissant Godzilla vient en aide aux humains confrontés à des monstres gigantesques qui, partout sur la planète, détruisent tout sur leur passage. Production boursouflée inspirée des films de monstres japonais. Récit chargé. Nombreux raccourcis invraisemblables. Quelques images saisissantes. Interprétation forcée. (sortie en salle: 31 mai 2019)
Le puissant Godzilla vient en aide aux humains confrontés à des monstres gigantesques qui, partout sur la planète, détruisent tout sur leur passage. Production boursouflée inspirée des films de monstres japonais. Récit chargé. Nombreux raccourcis invraisemblables. Quelques images saisissantes. Interprétation forcée. (sortie en salle: 31 mai 2019)
À l'instar de Marvel, DC Comics et Universal, la compagnie Legendary développe désormais sa propre franchise - "MonsterVerse", inspirée des "kaiju" japonais -, inaugurée en 2014 avec le premier GODZILLA et confirmée avec KONG - SKULL ISLAND en 2017. Pas aussi inventive que le premier ni aussi emballante que le second, cette gigantesque production de 200 millions de dollars se vautre dans la démesure et la boursouflure, souffrant du syndrome des films de superhéros surpeuplés. Michael Dougherty (KRAMPUS, TRICK'R TREAT) parvient malgré tout à créer quelques images saisissantes, surtout lors des affrontements spectaculaires entre ces géants improbables. Le récit trop chargé emprunte de nombreux raccourcis invraisemblables, tandis que les personnages sont dessinés à gros traits. Ainsi, le drame de la famille en péril force la note de l'émotion et seul Godzilla attire vraiment notre sympathie.
Texte : André Caron