Go to main content
4

Ema

Chil. 2019. Drame de Pablo Larrain avec Mariana Di Girolamo, Gael Garcia Bernal, Santiago Cabrera. Une danseuse met tout en oeuvre pour recomposer sa famille, après qu'elle et son mari chorégraphe eurent retourné aux services sociaux l'enfant troublé qu'ils avaient adopté. Proposition audacieuse. Intrigue nébuleuse assortie d'un dénouement puissant. Exploitation habile du motif du feu. Mise en scène experte, parfois ostentatoire. G. Garcia Bernal excellent. (sortie en salle: 13 août 2021)

En attente de classement
4

Ema (Ema)

En attente de classement En attente de classement

Chil. 2019. Drame de Pablo Larrain avec Mariana Di Girolamo, Gael Garcia Bernal, Santiago Cabrera.

Une danseuse met tout en oeuvre pour recomposer sa famille, après qu'elle et son mari chorégraphe eurent retourné aux services sociaux l'enfant troublé qu'ils avaient adopté. Proposition audacieuse. Intrigue nébuleuse assortie d'un dénouement puissant. Exploitation habile du motif du feu. Mise en scène experte, parfois ostentatoire. G. Garcia Bernal excellent. (sortie en salle: 13 août 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Le garçon qu'il avait adopté cinq ans plus tôt démontrant des signes de trouble psychologique et de pyromanie, un couple le remet entre les mains des services sociaux. Mais Ema, danseuse contemporaine, regrette son geste, et souhaite faire amende honorable. Trop tard, lui répond l'assistante sociale, auprès de qui elle et son mari Gaston, chorégraphe en vue, se sont taillé une réputation de mauvais parents. Entre les répétitions avec la troupe et ses séances de danse "reggaeton" dans les rues de Valparaiso, Ema échafaude, à l'insu de tous, un plan pour recomposer sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réputé pour ses propositions puissantes et audacieuses (EL CLUB, NO, JACKIE, NERUDA), le Chilien Pablo Larrain pousse le bouchon un peu loin avec cette odyssée en trompe-l'oeil, au carrefour d'Antonioni et Pasolini. Très très fort en ses deux extrémités, nébuleux et capricieux en son milieu, le récit se déploie dans une mise en scène experte, ponctuée d'images saisissantes et habiles sur les motifs de la danse et du feu. Les confrontations de la peu attachante héroïne avec ses interlocuteurs s'exprime dans une valse de champs contrechamps parfois efficaces (ceux avec Gael Garcia Bernal, notamment), parfois ostentatoires. Tout le film, du reste, balance entre le juste et le trop, depuis la musique jusqu'à l'interprétation de la danseuse Mariana Di Girolamo, expressive par son corps, beaucoup moins par son visage. (Texte rédigé en septembre 2019, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3