Go to main content
3

Douleur et gloire (Dolor y gloria)

Esp. 2019. Drame psychologique de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Asier Etxeandia, Penélope Cruz. La présentation à la cinémathèque d'un de ses plus grands films incite un réalisateur à se réconcilier avec l'acteur principal, après 32 ans de brouille. Oeuvre nostalgique, en grande partie autobiographique. Scénario un brin épisodique, mais fécond thématiquement. Mise en scène maîtrisée. Compositions visuelles raffinées. A. Banderas sobre et sincère. (sortie en salle: 18 octobre 2019)

Général
3

Douleur et gloire (Dolor y gloria)

Général Général

Esp. 2019. Drame psychologique de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Asier Etxeandia, Penélope Cruz.

La présentation à la cinémathèque d'un de ses plus grands films incite un réalisateur à se réconcilier avec l'acteur principal, après 32 ans de brouille. Oeuvre nostalgique, en grande partie autobiographique. Scénario un brin épisodique, mais fécond thématiquement. Mise en scène maîtrisée. Compositions visuelles raffinées. A. Banderas sobre et sincère. (sortie en salle: 18 octobre 2019)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Réalisateur acclamé, mais inactif en raison de diverses douleurs chroniques, Salvador Mollo apprend que "Sabor", son film le plus acclamé, sera présenté à la cinémathèque. Brouillé depuis 32 ans avec l'acteur principal Alberto Crespo, à qui il reprochait de jouer sous l'effet de l'héroïne, Salvador a récemment revu sa prestation, qui lui semble maintenant très juste. Il se rend donc chez son ancien collaborateur, afin de se réconcilier et de le convaincre de participer avec lui à un débat public après la projection du film. Constatant qu'Alberto fume toujours de l'héroïne, Salvador décide d'essayer cette drogue, dans l'espoir qu'elle calme ses douleurs. Sa consommation s'accompagne de rêveries, dans lesquelles il revisite son enfance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de TOUT SUR MA MÈRE et LA MAUVAISE ÉDUCATION se dévoile comme jamais dans cette oeuvre de maturité, placée sous le signe de la nostalgie. Un brin épisodique, le scénario est néanmoins thématiquement riche: affres de la douleur, blessures d'enfance, relations complexes avec une mère aimante, trahisons professionnelles, mystères de l'inspiration artistique, etc. Mais le morceau de bravoure, et l'acte le plus impudique du film, est la présentation par Alberto d'un solo théâtral sur une relation amoureuse déchirante. Ce développement anticipe d'ailleurs une des scènes les plus émouvantes du film. Comme toujours chez le cinéaste madrilène, la mise en scène est maîtrisée, et les compositions visuelles raffinées. Complice de longue date d'Almodovar, Antonio Banderas joue son alter ego avec une sobriété et une sincérité peu communes. La radieuse Penélope Cruz (VOLVER) et la touchante Julieta Serrano (FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERF) incarnent à tour de rôle la mère tant aimée. (Texte rédigé en mai 2019, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3