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Viens voir papa (Come to Daddy)

Can. 2019. Comédie d'horreur de Ant Timpson avec Elijah Wood, Stephen McHattie, Martin Donovan. Un aspirant DJ timoré rend visite à son père qu'il n'a pas vu depuis plus de 25 ans, mais celui-ci prétend n'avoir aucun souvenir de l'avoir invité. Mélange savoureux d'humour et de violence sanguinolente. Récit mince et autoparodique. Effets visuels réussis, malgré un budget modeste. E. Wood et S. McHattie investis.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Viens voir papa (Come to Daddy)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

Can. 2019. Comédie d'horreur de Ant Timpson avec Elijah Wood, Stephen McHattie, Martin Donovan.

Un aspirant DJ timoré rend visite à son père qu'il n'a pas vu depuis plus de 25 ans, mais celui-ci prétend n'avoir aucun souvenir de l'avoir invité. Mélange savoureux d'humour et de violence sanguinolente. Récit mince et autoparodique. Effets visuels réussis, malgré un budget modeste. E. Wood et S. McHattie investis.

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Métropole Films Distribution
Norval, trentenaire maladroit et timoré, peine à trouver sa voie. Tout juste guéri d'une grave dépendance à l'alcool, l'aspirant DJ vit encore chez sa mère, qui l'a aidé lors de cette phase difficile. Une embellie se profile toutefois pour lui quand il reçoit une invitation de son père, avec lequel il a rompu toute relation depuis plus de 25 ans. Après avoir rejoint avec peine la pittoresque maison du bord de mer où son paternel vit seul et isolé, Norval découvre un homme distant et vulgaire, qui fait mine de ne rien vouloir savoir de lui. Pire, ce dernier prétend avoir complètement oublié l'envoi de la missive, pourtant écrite tout récemment. En fouillant dans un album de photos de famille, Norval découvre les motifs de cette indifférence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les relations père-fils sont au coeur de cette sanguinolente série B réalisée par le Néo-Zélandais Ant Timpson, coproducteur de TURBO KID. Après un départ relativement sobre, propice à de touchantes séquences de confessions intimes de la part du garçon abandonné, le scénario ménage des rebondissements inattendus. La spectateur prend alors la pleine mesure de cette comédie d'horreur irrévérencieuse, qui utilise ou détourne adroitement les codes du genre. Plutôt mince, le récit se réduit assez vite à quelques morceaux de bravoure, mis en scène avec audace et savoir-faire. À ce chapitre, soulignons la qualité des effets spéciaux, notamment dans une scène d'anthologie impliquant un assaillant, une fourchette à rôti et quelques litres de faux sang. Les prestations investies d'Elijah Wood (LORDS OF THE RING) et de Stephen McHattie (MAURICE RICHARD, MOTHER!) confèrent une valeur toute particulière à cet ensemble mineur certes, mais plutôt savoureux. (Texte rédigé en juillet 2019, dans le cadre du Festival Fantasia)

Texte : Charles-Henri Ramond

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