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Jeu d'enfant (Child's Play)

É.-U. 2019. Drame d'horreur de Lars Klevberg avec Gabriel Bateman, Aubrey Plaza, Brian Tyree Henry. Déréglée en usine par un employé mécontent, une poupée intelligente se met à trucider les personnes hostiles au garçon sourd qui l'a reçue en cadeau. Inégal "reboot" d'un classique de l'horreur. Quelques idées ingénieuses. Intrigue souvent incohérente. Réalisation vigoureuse, chiche en moments terrifiants. Interprétation sans surprise. (sortie en salle: 21 juin 2019)

13 ans + (violence, horreur)
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Jeu d'enfant (Child's Play)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2019. Drame d'horreur de Lars Klevberg avec Gabriel Bateman, Aubrey Plaza, Brian Tyree Henry.

Déréglée en usine par un employé mécontent, une poupée intelligente se met à trucider les personnes hostiles au garçon sourd qui l'a reçue en cadeau. Inégal "reboot" d'un classique de l'horreur. Quelques idées ingénieuses. Intrigue souvent incohérente. Réalisation vigoureuse, chiche en moments terrifiants. Interprétation sans surprise. (sortie en salle: 21 juin 2019)

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La multinationale Kaslan a mis en marché Buddi, une poupée intelligente à l'effigie d'un gamin en salopette, conçue pour faciliter la vie quotidienne de son propriétaire, grâce à ses interconnections avec d'autres produits et services de la compagnie. Dans l'usine vietnamienne de Kaslan, un employé, rudoyé et congédié par un contremaître, dérègle les fonctions sécuritaires et les commandes éthiques d'un de ces jouets, avant de s'enlever la vie. Vendeuse dans une grande surface détenant l'exclusivité de la marque Buddi, Karen Barclay récupère d'une cliente mécontente le modèle défectueux en question, et l'offre à Andy, son garçon sourd qu'elle élève seule. Sitôt remise en fonction, la poupée, qui se baptise elle-même Chucky, développe un sentiment surprotecteur pour son nouveau propriétaire. Au point de trucider toute personne ou animal hostile à ce dernier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 1988, CHILD'S PLAY de Tom Holland a marqué les esprits, avec sa poupée apparemment inoffensive, habitée par l'esprit d'un tueur en série. Imaginé par Don Mancini, ce concept de jouet maléfique a donné naissance à une flopée de suites, mais aucune n'a égalé l'originalité ou l'efficacité du film de Holland. Trente ans plus tard, sans l'accord de Mancini, paraît ce "reboot", pas banal mais très inégal. Au goût du jour, avec sa critique de la surconsommation frénétique et sa mise en garde contre les périls des intelligences artificielles, le film ne manque pas d'idées ingénieuses. En revanche, l'intrigue principale est souvent stupide et incohérente, de façon sans doute délibérée et autoparodique par moments, mais sans jamais faire rire. Il en va de même pour la réalisation. Vigoureuse et gore à souhait, elle ne réserve aucun passage véritablement terrifiant. Le jeune Gabriel Bateman est correct, face à une Aubrey Plaza gaspillée dans le rôle de la mère peu perspicace. Voix officielle de Chucky depuis les débuts, Brad Dourif est ici remplacé de manière assez expressive par Mark Hamill (STAR WARS).

Texte : Louis-Paul Rioux

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