É.-U. 2019. Drame d'horreur de David Yarovesky avec Jackson A. Dunn, Elizabeth Banks, David Denman. Recueilli bébé dans un astronef-météore par un couple de fermiers sans enfants du Kansas, un garçon développe à douze ans d'étranges pouvoirs destructeurs. Subversion sans profondeur du mythe de Superman. Meurtres sanglants au protocole redondant. Effets spéciaux techniquement réussis. Interprètes peu convaincants. (sortie en salle: 24 mai 2019)
Recueilli bébé dans un astronef-météore par un couple de fermiers sans enfants du Kansas, un garçon développe à douze ans d'étranges pouvoirs destructeurs. Subversion sans profondeur du mythe de Superman. Meurtres sanglants au protocole redondant. Effets spéciaux techniquement réussis. Interprètes peu convaincants. (sortie en salle: 24 mai 2019)
Ce drame d'horreur effleure une idée - subvertir le mythe de Superman en le rendant maléfique - explorée avec davantage de profondeur et d'aplomb dans CHRONICLE, WATCHMEN et même dans certaines scènes de MAN OF STEEL. Cette variation côté obscur présente un personnage d'enfant démoniaque dans la lignée de THE OMEN, dans une intrigue qui bascule de manière tout à fait banale dans le "slasher", avec ses mises à mort de plus en plus sanglantes. Les personnages unidimensionnels, à la psychologie douteuse, ne servent ici que de "chair à garçon". Malgré des effets spéciaux techniquement réussis et des scènes de gore bien relevées, le réalisateur abuse de procédés redondants (il est là, il n'est plus là, il est derrière). L'interprétation d'ensemble manque de convaincre et le petit Jackson A. Dunn ne joue que sur une seule note.
Texte : André Caron