Fr. 2018. Drame de Ludovic Bernard avec Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas. Grâce au directeur du Conservatoire, qui a remarqué ses dons prodigieux de pianiste, un adolescent condamné pour cambriolage purge sa peine au sein du prestigieux établissement. Scénario cousu de fil blanc. Personnages archétypés. Réalisation conventionnelle. J. Benchetrit peu nuancé. L. Wilson et K. Scott Thomas plus crédibles. (sortie en salle: 22 février 2019)
Grâce au directeur du Conservatoire, qui a remarqué ses dons prodigieux de pianiste, un adolescent condamné pour cambriolage purge sa peine au sein du prestigieux établissement. Scénario cousu de fil blanc. Personnages archétypés. Réalisation conventionnelle. J. Benchetrit peu nuancé. L. Wilson et K. Scott Thomas plus crédibles. (sortie en salle: 22 février 2019)
Épousant point par point la recette du "film-réconfort", ce conte disneyen cousu de fil blanc se donne pour mandat de démocratiser la grande culture. Moins chaleureux et plus conventionnel que LA FAMILLE BÉLIER, le film place les archétypes sous la loupe: jeunes des banlieues en colère, élites collet-monté, professeurs de musique sévères mais justes, etc. Les passages durant lesquels le jeune prodige s'exécute sont mélodiques à souhait. Mais le reste de la trame sonore, parfaitement chaotique, recycle des airs mille fois entendus. Aux mains d'un metteur en scène guère imaginatif, ancien assistant de Luc Besson, Lambert Wilson et Kristin Scott Thomas possèdent suffisamment de métier pour ne pas laisser transparaître leur ennui. Doté d'un physique trop angélique pour convaincre, Jules Benchetrit (fils de la défunte Marie Trintignant) manque aussi de nuance dans son jeu.
Texte : Helen Faradji