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Abominable

É.-U. 2019. Film d'animation de Jill Culton, Todd Wilderman . Une mélancolique adolescente de Shanghai et ses deux amis entreprennent un dangereux périple pour ramener un jeune yéti à sa famille, qui vit sur les pentes du mont Everest. Naïf récit initiatique expurgé de ses spécificités ethniques. Thèmes universels convenus. Beaux passages poétiques. Réalisation sans temps morts. Prestations vocales un peu fades. (sortie en salle: 27 septembre 2019)

Général
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Abominable (Abominable)

Général Général

É.-U. 2019. Film d'animation de Jill Culton, Todd Wilderman .

Une mélancolique adolescente de Shanghai et ses deux amis entreprennent un dangereux périple pour ramener un jeune yéti à sa famille, qui vit sur les pentes du mont Everest. Naïf récit initiatique expurgé de ses spécificités ethniques. Thèmes universels convenus. Beaux passages poétiques. Réalisation sans temps morts. Prestations vocales un peu fades. (sortie en salle: 27 septembre 2019)

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Universal
Adolescente rêveuse et mélancolique, Yi habite avec sa mère et sa grand-mère dans un petit appartement du centre-ville de Shanghai. Le soir venu, elle se réfugie dans sa cachette aménagée sur le toit de son immeuble, pour y préparer en grand secret un long voyage autour de la Chine, sur les traces de son défunt père. C'est en cet endroit qu'elle découvre un jeune yéti blessé, qu'elle soigne et amadoue progressivement. Mais leur tranquillité est de courte durée. Un méchant industriel et une zoologiste hautaine traquent la créature mythique. Yi et ses deux meilleurs amis quittent alors précipitamment la ville, pour ramener le petit yéti à sa famille, qui vit cachée sur les pentes du mont Everest.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ses personnages exempts de toute spécificité ethnique et ses thèmes reproductibles à l'envi, cette coproduction américano-chinoise vise une pénétration universelle des marchés. Or, cette javélisation culturelle désavantage le film, sage et prudent, et la quête initiatique, prévisible et naïve. Au nombre des leçons de vie qui s'empilent dans le récit, signalons les vertus de l'amitié, le respect de la nature, l'importance de la famille et la persévérance dans la réalisation de ses rêves. L'humour limité, l'étroitesse des dialogues et la fadeur des prestations vocales complètent un bilan plutôt mitigé. Sur le plan technique toutefois, les studios Dreamworks (SHREK, KUNG FU PANDA) ont réussi à faire de ces aventures himalayennes un divertissement coloré, riche en rebondissements et souvent poétique. Orchestré sans temps morts par Jill Culton (scénariste de MONSTERS INC. devenue directrice de Dreamworks Animation) et Todd Wilderman, l'ensemble s'adresse à un très jeune public.

Texte : Charles-Henri Ramond

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