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We Are Not Princesses

G.-B. 2018. Documentaire de Bridgette Auger, Itab Azzam . Dans un camp de réfugiés à Beyrouth, au Liban, des Syriennes, désireuses de s'émanciper du patriarcat qui les étouffe, montent une version de la pièce Antigone, de Sophocle. Document pertinent sur le pouvoir de l'art. Séquences d'animation faisant respirer un ensemble visuellement plutôt faible. Participantes courageuses, forçant l'admiration.

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We Are Not Princesses (We Are Not Princesses)

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G.-B. 2018. Documentaire de Bridgette Auger, Itab Azzam .

Dans un camp de réfugiés à Beyrouth, au Liban, des Syriennes, désireuses de s'émanciper du patriarcat qui les étouffe, montent une version de la pièce Antigone, de Sophocle. Document pertinent sur le pouvoir de l'art. Séquences d'animation faisant respirer un ensemble visuellement plutôt faible. Participantes courageuses, forçant l'admiration.

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n/d
Dans un camp de réfugiés à Beyrouth, au Liban, Israa, Mona, Fedwa, Heba et d'autres Syriennes se réunissent afin de monter une version de la pièce Antigone, de Sophocle. Leur but? S'émanciper du patriarcat qui les étouffe, et des contraintes que leur imposent leurs maris ou leurs frères. Cet atelier de théâtre va en effet changer leurs vies.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour ces réfugiées déterminées et admirables, la figure d'Antigone s'impose comme un symbole féministe puissant. La jeune rebelle issue de la mythologie grecque leur permet non seulement de repenser leur rapport avec les hommes qui les entourent, mais aussi de tirer force et courage de leur interprétation personnelle de la tragédie de Sophocle, dont les thématiques (le deuil, le chagrin, l'opposition à une autorité établie) font écho, parfois de manière poignante, à leurs propres situations. Parce que leurs familles ont interdit à certaines d'être filmées, les cinéastes ont opté pour des séquences d'animation afin de raconter leurs parcours. Ces scènes, si elles demeurent de facture simple, permettent au film de respirer et de s'éloigner d'une certaine platitude visuelle. Malgré des faiblesses sur le plan narratif, l'ensemble demeure pertinent, surtout lorsqu'il rappelle le pouvoir inépuisable de l'art et l'importance des modèles féminins pour les générations futures. (Texte rédigé en mars 2020, dans le cadre du Festival international du film sur l'art)

Texte : Céline Gobert

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