Isl. 2018. Comédie dramatique de Benedikt Erlingsson avec Halldora Geirhardsdottir, Johann Sigurdarson, Juan Camillo Roman Estrada. En pleine campagne de sabotage contre une aluminerie polluante, une militante écologiste islandaise apprend d'une agence d'adoption qu'on lui a attribué une enfant. Intrigue engagée et bondissante, aux outrances assumées. Brillant mixage de styles d'humour. Plastique inspirée. Performances exceptionnelle de H. Geirhardsdottir dans un double rôle. (sortie en salle: 29 mars 2019)
En pleine campagne de sabotage contre une aluminerie polluante, une militante écologiste islandaise apprend d'une agence d'adoption qu'on lui a attribué une enfant. Intrigue engagée et bondissante, aux outrances assumées. Brillant mixage de styles d'humour. Plastique inspirée. Performances exceptionnelle de H. Geirhardsdottir dans un double rôle. (sortie en salle: 29 mars 2019)
WOMAN AT WAR est le fruit d'un mixage expert de deux humours. Celui, sardonique de l'Europe du Nord, ici mis au service d'un discours engagé mais jamais militant. Et celui, absurde, du cinéma d'Europe de l'Est d'hier (Emir Kusturica n'est pas loin), comme en témoigne la trame sonore jouée à vue par les musiciens folkloriques campés dans l'image. Le film est aussi le produit d'une inspiration plastique et comique de chaque instant, qui prend forme à travers une intrigue bondissante, toujours surprenante par sa manière pince-sans-rire d'assumer ses propres outrances. Enfin, il est le fruit d'un petit miracle, qui a pour nom Halldora Geirhardsdottir, une actrice lumineuse et redoutablement subtile dans sa composition d'une don quichotte solitaire, doublée d'une yogi allumée. (Texte rédigé en octobre 2018, dans le cadre du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)
Texte : Martin Bilodeau