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Sous le Silver Lake (Under the Silver Lake)

É.-U. 2018. Comédie satirique de David Robert Mitchell avec Andrew Garfield, Riley Keough, Patrick Fischler. Un jeune chômeur entreprend de retrouver une jolie voisine mystérieusement disparue, qui gravitait autour d'un groupe de rock. Délirante version geek des films noirs. Jeu de pistes foisonnant mais un peu lassant. Réalisation inventive. A. Garfield solide dans un contre-emploi. (sortie en salle: 14 décembre 2018)

13 ans + (violence, érotisme)
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Sous le Silver Lake (Under the Silver Lake)

13 ans + (violence, érotisme) 13 ans + (violence, érotisme)

É.-U. 2018. Comédie satirique de David Robert Mitchell avec Andrew Garfield, Riley Keough, Patrick Fischler.

Un jeune chômeur entreprend de retrouver une jolie voisine mystérieusement disparue, qui gravitait autour d'un groupe de rock. Délirante version geek des films noirs. Jeu de pistes foisonnant mais un peu lassant. Réalisation inventive. A. Garfield solide dans un contre-emploi. (sortie en salle: 14 décembre 2018)

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Sam, chômeur passionné de BD, espionne ses voisines avec des jumelles. Un matin, il aborde la jolie blonde d'en face et passe l'après-midi chez elle à fumer et regarder un vieux film de Marilyn Monroe. À l'arrivée d'un homme mystérieux, son hôtesse le prie de partir, en lui promettant un rendez-vous pour le lendemain. Mais quand il se pointe à l'heure dite, il découvre que la belle, prénommée Sarah, a déménagé durant la nuit. En apprenant aux nouvelles que son cadavre aurait été trouvé dans la voiture accidentée d'un réputé producteur également porté disparu, Sam ouvre sa petite enquête. Celle-ci l'amène à découvrir que Sarah faisait partie d'une agence de call-girls personnifiant des stars d'Hollywood, et dont les membres gravitent autour d'un populaire groupe de rock aux chansons supposément codées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour faire suite à son étonnant IT FOLLOWS, David Robert Mitchell signe une ambitieuse et délirante version geek des films noirs campés dans la cité des anges, tels CHINATOWN et INHERENT VICE. Foisonnant de références cinéphiliques (Hitchcock, De Palma, Lynch, etc.), son jeu de piste s'étire par moments, mais surprend toujours, grâce à une réalisation inventive reprenant minutieusement tous les codes du néo-noir. Théorie du complot, messages subliminaux dans les pubs et les produits culturels, objectivation de la femme, quêtes spirituelles extravagantes, le cinéaste jongle avec une multitude de motifs et de thèmes. À l'excès, c'est sûr. Mais il montre tant d'enthousiasme dans l'édification de son patchwork de pastiches qu'on ne peut s'empêcher de le suivre. Mettant à mal son image de jeune vertueux (THE AMAZING SPIDER-MAN, SILENCE, HACKSAW RIDGE), Andrew Garfield incarne avec aplomb un vaurien déplaisant biberonné à la culture pop. (Texte rédigé en mai 2018, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)

Texte : Louis-Paul Rioux

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