É.-U. 2018. Drame policier de Stefano Sollima avec Benicio Del Toro, Josh Brolin, Jeffrey Donovan. Un agent de la CIA et un tueur à gages colombien provoquent une guerre intestine au sein d'un cartel soupçonné de commanditer des attentats terroristes. Suite nihiliste d'un film de 2015. Climat de violence permanente. Départ canon, suivi de longueurs et invraisemblances. Réalisation efficace et très soignée. G. Del Toro hanté et intense. (sortie en salle: 29 juin 2018)
Un agent de la CIA et un tueur à gages colombien provoquent une guerre intestine au sein d'un cartel soupçonné de commanditer des attentats terroristes. Suite nihiliste d'un film de 2015. Climat de violence permanente. Départ canon, suivi de longueurs et invraisemblances. Réalisation efficace et très soignée. G. Del Toro hanté et intense. (sortie en salle: 29 juin 2018)
Malgré l'absence de Denis Villeneuve à la réalisation, d'Emily Blunt à l'interprétation et du regretté compositeur Johann Johannsson, cette première suite de SICARIO (au moins une autre est déjà prévue) s'inscrit parfaitement dans la lignée de l'original. Si la mise en scène de Stefano Sollima (fils de Sergio) est un peu moins esthétisante que celle du réalisateur québécois, elle reste remarquablement soignée et efficace. Cela dit, après un départ canon, le scénario de Taylor Sheridan multiplie les longueurs et invraisemblances, jusqu'à une conclusion nihiliste, frôlant l'absurde. Baignant dans un climat de violence permanente, et moralement discutable, ce deuxième volet offre un reflet particulièrement troublant des politiques de l'ère Trump: crise des migrants, menace terroriste, tensions à la frontière américano-mexicaine, etc. Hanté et intense, Benicio Del Toro est plus mystérieusement reptilien que jamais.
Texte : Georges Privet
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Le premier est mieux grâce à Villeneuve et Deakins mais celui-ci reste un triomphe à mes yeux, un film intense qui nous laisse sur une fin dure mais parfaite avec la même musique du premier film de Sicario, The Beast qui nous laisse bouche bée. Un des films qui m'a le plus surpris de l'année
J'attribue à ce film la Cote