Phil. 2018. Drame historique de Matthew E. Rosen avec Raymond Bagatsing, Rachel Alejandro, Kate Alejandrino. En 1938, Manuel Quezon, premier président élu du Commonwealth des Philippines, entreprend de fournir des visas à des milliers de Juifs européens menacés par le régime nazi. Évocation louable mais maladroite d'un épisode historique méconnu. Scénario didactique. Production fauchée, visuellement médiocre. Interprétation peu convaincante. (sortie en salle: 31 janvier 2020)
En 1938, Manuel Quezon, premier président élu du Commonwealth des Philippines, entreprend de fournir des visas à des milliers de Juifs européens menacés par le régime nazi. Évocation louable mais maladroite d'un épisode historique méconnu. Scénario didactique. Production fauchée, visuellement médiocre. Interprétation peu convaincante. (sortie en salle: 31 janvier 2020)
L'intention était louable: évoquer un épisode historique méconnu, aux allures de SCHINDLER'S LIST sud-asiatique. L'exécution n'est cependant pas à la hauteur. Ne disposant pas de moyens financiers proportionnels à l'ambition de son film, Matthew E. Rosen en est réduit à filmer platement des discussions d'hommes fumant le cigare, dans des décors artificiels et bricolés. L'hideuse palette de couleurs désaturées, de même que l'interprétation peu convaincante, confèrent par ailleurs à l'exercice des allures de film amateur. Plombé par un scénario didactique, surexplicatif, ce QUEZON'S GAME serait davantage à sa place dans une salle de classe que dans une salle de cinéma.
Texte : Céline Gobert