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Genèse

Can. 2018. Drame de Philippe Lesage avec Théodore Pellerin, Noée Abita, Pier-Luc Funk. Les émois amoureux d'un adolescent, pensionnaire dans un collège de garçons, et de sa demi-soeur plus âgée, étudiante au cegep. Intrigue pénétrante et tendue. Quelques coquetteries discutables. Style vif, précis. Composition exceptionnelle de T. Pellerin. (sortie en salle: 15 mars 2019)

13 ans +
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Genèse (Genèse)

13 ans + 13 ans +

Can. 2018. Drame de Philippe Lesage avec Théodore Pellerin, Noée Abita, Pier-Luc Funk.

Les émois amoureux d'un adolescent, pensionnaire dans un collège de garçons, et de sa demi-soeur plus âgée, étudiante au cegep. Intrigue pénétrante et tendue. Quelques coquetteries discutables. Style vif, précis. Composition exceptionnelle de T. Pellerin. (sortie en salle: 15 mars 2019)

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Distributeur :
Funfilm Distribution
Producteurs :
Récompenses
Guillaume, pensionnaire d'un collège privé et boute-en-train de sa classe, peine à cacher son attirance pour Nicolas, son plus vieil ami. Jusqu'à ce que ce dernier en prenne conscience et le rejette. Blessé, mais convaincu de la pureté de ses sentiments, Guillaume va jusqu'à lui faire une déclaration d'amour, devant leurs camarades de classe et leur enseignant amer et méprisant. Son geste, spontanément admiré, provoque dès le lendemain sa mise au ban. Parallèlement, Charlotte, sa demi-soeur un peu plus âgée, est décontenancée d'apprendre que son petit ami souhaite qu'ils aient une "relation ouverte". D'abord réfractaire à l'idée, elle cède rapidement aux charmes de Théo, un voyou un peu plus vieux qu'elle, qui ment comme il respire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On retrouve dans GENÈSE une tension très semblable à celle qui déchirait LES DÉMONS, le premier long métrage de fiction de Philippe Lesage. Également, la pulsation du temps qui s'écoule et le sens de l'observation, qui faisaient le prix de ses précédents documentaires, CE COEUR QUI BAT et LAYLOU. Dit simplement, cet opus pénétrant, récompensé autour du monde (notamment pour la performance exceptionnelle de sa vedette Théodore Pellerin), fait converger le style (vif, précis, mesuré) et les préoccupations (la perte d'innocence, les rites de passage) d'un cinéaste au talent unique. Mais capable aussi d'être son conseiller le plus mal avisé. À trente minutes de la fin, le récit bascule en effet dans une autre histoire, détachée de la première sinon accrochée par un fil très "Haneke", où Lesage semble vouloir donner un film à son titre, plutôt que l'inverse. Ce sabotage déstabilisant, additionné à quelques autres partis pris en amont, laissent au spectateur le goût amer d'une discutable coquetterie.

Texte : Martin Bilodeau

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