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Disobedience

G.-B. 2018. Drame de Sebastian Lelio avec Rachel Weisz, Rachel McAdams, Alessandro Nivola. À la mort de son père, rabbin orthodoxe, une photographe en rupture de ban rentre au bercail et retrouve l'amie d'enfance dont elle a jadis été amoureuse. Adaptation prenante du roman de Naomi Alderman. Exploration fouillée des émotions et des tourments. Réalisation à la fois délicate, sensuelle et tendue. Vibrant trio d'interprètes. (sortie en salle: 18 mai 2018)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Disobedience (Disobedience)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

G.-B. 2018. Drame de Sebastian Lelio avec Rachel Weisz, Rachel McAdams, Alessandro Nivola.

À la mort de son père, rabbin orthodoxe, une photographe en rupture de ban rentre au bercail et retrouve l'amie d'enfance dont elle a jadis été amoureuse. Adaptation prenante du roman de Naomi Alderman. Exploration fouillée des émotions et des tourments. Réalisation à la fois délicate, sensuelle et tendue. Vibrant trio d'interprètes. (sortie en salle: 18 mai 2018)

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À l'annonce de la mort de son père, éminent rabbin d'un quartier du nord de Londres, la photographe new-yorkaise Ronit Krushka erre dans les rues, fait l'amour avec un inconnu puis, le lendemain, s'envole pour l'Angleterre. Son retour au bercail suscite l'embarras et une certaine hostilité parmi les membres de sa communauté juive orthodoxe, qu'elle avait quittée avec fracas il y a plusieurs années. La fille prodigue est néanmoins accueillie avec plus de bienveillance par son ami d'enfance Dovid Kuperman, fils spirituel et successeur pressenti du défunt. Invitée à demeurer chez lui durant son séjour, Ronit apprend du même souffle qu'il a épousé Esti, timide institutrice avec laquelle elle a eu, jadis, une histoire d'amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur chilien de GLORIA et UNE FEMME FANTASTIQUE brosse un nouveau portrait de femmes en quête de bonheur et de dignité avec cette adaptation prenante du roman de Naomi Alderman. Très nuancée et respectueuse, sa description d'une communauté juive hassidique, avec ses rituels stricts et son patriarcat aliénant, rappelle celle du FÉLIX ET MEIRA de Maxime Giroux. Le film s'ouvre en effet sur un sermon du rabbin qui se distingue par son sens de la mesure et sa sagesse, sur le thème de la liberté de choix chez l'être humain, thème central du film. Et à l'heure du sensible dénouement, une cérémonie en l'honneur du disparu est l'occasion de chants religieux d'une beauté poignante. À la fois délicate, sensuelle et tendue, la réalisation de Lelio traduit avec profondeur les émotions et les tourments de ses protagonistes, défendus par un vibrant trio d'interprètes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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