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La Petite sorcière (Die kleine Hexe)

All. 2017. Comédie fantaisiste de Michael Schaerer avec Karoline Herfurth, Suzanne von Borsody, Momo Beier. Ayant bravé un interdit, une "jeune" sorcière de 127 ans est condamnée par ses congénères à apprendre en un an les 7892 sorts du grand livre de magie noire. Adaptation gentille et plutôt désuète du roman d'Otfried Preussler. Réalisation soignée, mais trop sage. Décor rural foisonnant et riche. Jeu enjoué et fougueux de K. Herfurth. (sortie en salle: 28 juin 2019)

Général
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La Petite sorcière (Die kleine Hexe)

Général Général

All. 2017. Comédie fantaisiste de Michael Schaerer avec Karoline Herfurth, Suzanne von Borsody, Momo Beier.

Ayant bravé un interdit, une "jeune" sorcière de 127 ans est condamnée par ses congénères à apprendre en un an les 7892 sorts du grand livre de magie noire. Adaptation gentille et plutôt désuète du roman d'Otfried Preussler. Réalisation soignée, mais trop sage. Décor rural foisonnant et riche. Jeu enjoué et fougueux de K. Herfurth. (sortie en salle: 28 juin 2019)

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Bien qu'elle ait 127 ans, Rita est considérée comme une enfant et une apprentie au sein de la communauté des sorcières. Bravant l'interdit de danser au sabbat de Walpurgis, elle est condamnée à apprendre en un an les 7892 sorts du grand livre de magie noire, afin de devenir une bonne sorcière. S'attelant à la tâche de son mieux, forte des encouragements de son bavard corbeau, Rita est toutefois distraite par ses rencontres avec les humains. En utilisant ses sorts pour leur venir en aide, la "jeune" élève contrevient à la première règle des sorcières, qui est de faire le mal. Punie à nouveau, Rita prépare sa revanche.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Monteur, notamment du récent remake de HEIDI (2015) et réalisateur de quelques téléfilms, le Suisse Michael Schaerer adapte très fidèlement le roman jeunesse de l'auteur allemand Otfried Preussler. La photographie est fort colorée, la direction artistique parvient à créer un décor rural foisonnant et les effets spéciaux s'intègrent bien à l'action. Cependant, la réalisation manque d'audace et d'inventivité, se contentant d'illustrer avec soin un récit gentil et plutôt désuet. On ne sent jamais de véritable menace, les méchantes sorcières se révélant trop caricaturales et inoffensives. Ceci dit, les enfants y trouveront leur compte, surtout que la lumineuse Karoline Herfurth (THE READER, PASSION) campe avec fougue et entrain la petite sorcière aux allures de Fifi Brindacier.

Texte : André Caron

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