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Cassandro, the Exotico!

Fr. 2018. Documentaire de Marie Losier . Portrait de Cassandro, gay texan d'origine mexicaine et as de la "lucha libre", sorte de lutte gréco-romaine extravagante et sans règles formelles. Beau sujet, privé toutefois d'une mise en contexte indispensable. Impression de clandestinité bien amenée. Forme brouillonne et relâchée.

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Cassandro, the Exotico! (Cassandro, the Exotico!)

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Fr. 2018. Documentaire de Marie Losier .

Portrait de Cassandro, gay texan d'origine mexicaine et as de la "lucha libre", sorte de lutte gréco-romaine extravagante et sans règles formelles. Beau sujet, privé toutefois d'une mise en contexte indispensable. Impression de clandestinité bien amenée. Forme brouillonne et relâchée.

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n/d
Cassandro, gay texan d'origine mexicaine, est un as de la "lucha libre", sorte de lutte gréco-romaine dédouanée des règles de ce sport, où chaque match est un spectacle extravagant d'acrobaties dans le ring. Plus qu'un simple lutteur masqué, Cassandro est un "exotico", sous-groupe formé d'athlètes gays travestis. À 47 ans, il ne se sent pas mûr pour la retraite. Mais son corps, meurtri par les blessures et les opérations, milite en faveur d'un cessez-le-feu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quel beau sujet que ce personnage à la fois haut en couleur et triste à mourir, auquel la cinéaste Marie Losier nous offre un accès privilégié. On aurait cependant souhaité une meilleure mise en contexte, assortie de données objectives sur la "lucha libre" et la place occupée par les "exoticos" dans ce sport-spectacle au Mexique. Losier a plutôt opté pour une approche directe, conversationnelle, qui ne nous permet pas de bien saisir le climat ambiant ou la culture et l'économie locales. Elle a tourné son film en 16mm et traité l'image à partir de caches qui lui donnent l'aspect d'un collage de home-movies en 8mm, induisant une bienheureuse impression de clandestinité. Mais en même temps, la forme globale est assez brouillonne et relâchée, les morceaux collés sans faire grand cas de la chronologie ou de la durée du tournage, qui semble s'être échelonné sur plusieurs années. Le son, souvent atroce, constitue le maillon le plus faible de l'affaire. (Texte rédigé en octobre 2018, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Martin Bilodeau

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