É.-U. 2018. Science-fiction de James Wan avec Jason Momoa, Amber Heard, Patrick Wilson. Fils d'une reine Atlante et d'un gardien de phare mortel, un homme-poisson tente d'empêcher son demi-frère de détruire l'humanité. Épisode autonome de la franchise "Justice League" de DC Comics. Scénario mince. Réalisation tape-à-l'oeil, comportant quelques scènes musclées. Composition pince-sans-rire de J. Momoa. (sortie en salle: 21 décembre 2018)
Fils d'une reine Atlante et d'un gardien de phare mortel, un homme-poisson tente d'empêcher son demi-frère de détruire l'humanité. Épisode autonome de la franchise "Justice League" de DC Comics. Scénario mince. Réalisation tape-à-l'oeil, comportant quelques scènes musclées. Composition pince-sans-rire de J. Momoa. (sortie en salle: 21 décembre 2018)
Rompu au cinéma d'horreur (SAW, THE CONJURING), James Wan n'est pas à son meilleur aux commandes d'un film de superhéros tel que cet épisode autonome de la franchise "Justice League" de DC Comics. Bien qu'il emprunte à la mythologie grecque et au cycle arthurien, ce récit de la genèse de l'homme-poisson, maladroitement assorti d'un enjeu écologique, ne justifie pas sa durée excessive. Ambitieuse et spectaculaire, la réalisation tape-à-l'oeil donne certes lieu à quelques scènes musclées: combats de tridents, batailles d'escadrilles sous-marines et poursuites sur terre. Mais par endroits, l'entreprise sombre dans le ridicule en raison d'effets visuels ratés, notamment lorsque les personnages dialoguent en suspension dans l'eau. Possédant le physique de l'emploi, Jason Momoa désamorce le drame par sa livraison pince-sans-rire. Dans les rôles des vilains Orm et Manta, Patrick Wilson et Yahya Abdul-Mateen II sont en revanche peu convaincants.
Texte : Manon Dumais