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Amazing Grace

É.-U. 2018. Documentaire de Alan Elliott, Sydney Pollack . En 1972, le réalisateur Sydney Pollack filme Aretha Franklin lors de l'enregistrement de l'album gospel "Amazing Grace", devant l'auditoire d'une église baptiste de Los Angeles. Découverte émouvante d'un trésor enfoui. Filmage très marqué par le style particulier du cinéma des années 1970. Approche sincère et vibrante. Voix divine de la regrettée chanteuse. (sortie en salle: 26 avril 2019)

Général
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Amazing Grace (Amazing Grace)

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É.-U. 2018. Documentaire de Alan Elliott, Sydney Pollack .

En 1972, le réalisateur Sydney Pollack filme Aretha Franklin lors de l'enregistrement de l'album gospel "Amazing Grace", devant l'auditoire d'une église baptiste de Los Angeles. Découverte émouvante d'un trésor enfoui. Filmage très marqué par le style particulier du cinéma des années 1970. Approche sincère et vibrante. Voix divine de la regrettée chanteuse. (sortie en salle: 26 avril 2019)

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Entract Films
En 1972, Aretha Franklin est une artiste confirmée. À son actif: 20 albums, 5 prix Grammy, onze années d'affilée au sommet du palmarès des chanteuses pop et R&B. Mûre pour un défi, la star décide d'enregistrer, devant public, un album composé des classiques du gospel qu'elle chantait enfant. Elle s'exécute sur une période de deux jours, dans l'enceinte du New Temple Missionary Baptist Church de Los Angeles, sous la supervision du révérend James Cleveland. Fruit de son travail avec ses musiciens et le Southern California Community Choir, le disque "Amazing Grace" connaît un immense succès. À la demande des studios Warner, le réalisateur Sydney Pollack a capté sur pellicule ces deux journées historiques. Mais en raison de problèmes légaux, les bobines ont été remisées durant de longues années, avant d'être récupérées et assemblées par le producteur Alan Elliot.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Personne ne sera surpris de constater qu'Aretha Franklin chante divinement. Mais l'intérêt de cette captation se situe ailleurs. Car devant les plans filmés par le regretté Sydney Pollack, fortement marqués par le style du cinéma des années 1970 (gros grain de l'image, zooms, mouvements de caméra, etc.) certains spectateurs seront gagnés par une émouvante nostalgie. Par ailleurs, l'exercice ne verse jamais dans le culte de la personnalité, présentant au contraire la musique comme un acte de communion profond et sincère entre artistes et spectateurs. De fait, la caméra de Pollack se fait démocratique, s'attardant autant à Franklin qu'aux membres de la chorale et du public, pour atteindre une sorte d'état de transe incroyablement communicative. Une approche sincère et vibrante donc, qui enrichit cette découverte tardive d'un trésor caché de l'histoire de la musique, voire de l'histoire des États-Unis.

Texte : Helen Faradji

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