
22 July



22 July
L'avis de Mediafilm
Comment survivre à une tragédie d'une telle ampleur? Le maître des reconstitutions minutées, Paul Greengrass (BLOODY SUNDAY, UNITED 93, CAPTAIN PHILLIPS), pose la question dans cette production de qualité, inquiète et fébrile, parue directement sur Netflix. La première partie, très inspirée, marie la grammaire du thriller avec la rigueur du documentaire. L'impact sur le spectateur est fort, voire éprouvant. Consacrée aux lendemains de la tragédie, la seconde partie du film adopte les points de vue des victimes directes ou collatérales, tout en dépeignant le flegmatique tueur comme un individu déconnecté du monde. Or, il s'agit d'un parti-pris étrangement contreproductif de la part de Greengrass, dont le propos visait à dénoncer la montée (en nombre et en influence) de l'extrême droite en Europe. Malgré ce déficit de nuances, Anders Danielsen Lie (OSLO, 31 AOÛT) compose un Breivik stupéfiant d'autorité et de vulnérabilité refoulée. De la même façon, le cheminement angélique du jeune survivant manque de convaincre pleinement, mais Jonas Strand Gravli le défend avec brio.

Synopsis

Année
2018Genre
Drame historiqueDurée
143 min.Origine
IslandeInformation
Genre
Drame historique
Année
2018
Durée
143 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le livre de
Pays
Islande
Norvège
États-Unis
Distribution
Netflix
Images




