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Un Printemps d'ailleurs

Can. 2017. Drame psychologique de Xiaodan He avec Wensi Yan, Kefa Cui, Émile Proulx-Cloutier. Après une violente dispute avec son conjoint québécois, une immigrée chinoise fait le point sur sa vie à la faveur d'un bref séjour dans son pays natal. Méditation lente et prévisible sur le deuil affectif. Scénario ténu. Réalisation élégante, mais peu inspirée. Images très soignées. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 24 août 2018)

Général
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Un Printemps d'ailleurs (Un Printemps d'ailleurs)

Général Général

Can. 2017. Drame psychologique de Xiaodan He avec Wensi Yan, Kefa Cui, Émile Proulx-Cloutier.

Après une violente dispute avec son conjoint québécois, une immigrée chinoise fait le point sur sa vie à la faveur d'un bref séjour dans son pays natal. Méditation lente et prévisible sur le deuil affectif. Scénario ténu. Réalisation élégante, mais peu inspirée. Images très soignées. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 24 août 2018)

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Filmoption International
Immigrée chinoise vivant à Montréal depuis plus de dix ans, Li Fang quitte son conjoint québécois après une violente dispute et retourne brièvement dans son pays natal. Auprès des membres de sa famille, la jeune femme tente de faire le point sur sa vie et retrouve un semblant de sérénité. Mais elle découvre aussi, à travers l'expérience d'anciennes copines, la place qu'occupe la femme dans la Chine d'aujourd'hui. Ses retrouvailles avec un ancien ami l'amèneront à s'interroger sur ses désirs et son avenir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de la Sino-Québécoise Xiaodan He se présente comme une méditation lente et mesurée sur le deuil affectif, la condition féminine et l'identité. Si les sujets sont porteurs, le traitement s'avère convenu, à l'image des choix musicaux (par exemple "Gymnopédie No 1", sur des images de fonte des glaces). Partant d'un scénario ténu, sans tension ni temps fort, le film s'étiole lentement mais sûrement au fil de rencontres de familles et de retrouvailles entre amis, qui lassent à force de se répéter. La réalisation, élégante mais peu inspirée, mise sur la beauté de paysages au demeurant bien photographiés. Malgré leur talent, les interprètes peinent à sauver de l'ennui cette oeuvre lisse, sans fièvre ni passion.

Texte : Georges Privet

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