Suèd. 2017. Comédie dramatique de Ruben Östlund avec Claes Bang, Elisabeth Moss, Terry Notary. Alors qu'il prépare une exposition sur le thème de l'altruisme, un conservateur de musée subit un vol qui l'amène à prendre des décisions regrettables et à poser des gestes égoïstes. Critique sociale féroce, doublée d'une réflexion originale sur la liberté d'expression. Intrigue secondaire peu aboutie. Des longueurs. Réalisation assurée. Excellent C. Bang. (sortie en salle: 24 novembre 2017)
Alors qu'il prépare une exposition sur le thème de l'altruisme, un conservateur de musée subit un vol qui l'amène à prendre des décisions regrettables et à poser des gestes égoïstes. Critique sociale féroce, doublée d'une réflexion originale sur la liberté d'expression. Intrigue secondaire peu aboutie. Des longueurs. Réalisation assurée. Excellent C. Bang. (sortie en salle: 24 novembre 2017)
Le réalisateur de FORCE MAJEURE continue de dénoncer la lâcheté des hommes dans THE SQUARE. Ce nouveau film se distingue toutefois du précédent par son champ d'action plus large, ainsi que par son ton, plus féroce et provocateur. À ce projet ambitieux, Ruben Ostlund greffe un éloge subtilement émouvant de la transmission des valeurs et une réflexion d'une brûlante actualité sur les limites de la liberté d'expression, articulée de manière assez perverse. Cependant, la satire du milieu de l'art contemporain manque de piquant et d'originalité, tandis qu'une sous-intrigue sentimentale apparaît superflue et d'un insolite factice. La mise en scène est toutefois assurée et visuellement riche, quoique moins rigoureuse que dans FORCE MAJEURE. Du reste, un montage plus resserré aurait permis d'éliminer certaines longueurs. Présent dans presque tous les plans, Claes Bang campe avec beaucoup d'intensité un homme pétri de contradictions. (Texte rédigé en mai 2017, dans le cadre du festival de Cannes - Compétition officielle)
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Des segments ici est là sont drôles ou pertinents mais le propos est dilué à cause de la durée excessive du film.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Je me demande encore pourquoi s'est-il rendu là (à la prestigieuse palme d'or), Decevant en bon nombre de points de vue, peut-être parce que l'attente était haute; mais un an auparavant, Moi, Daniel Blake avait beaucoup d'attente, mais je lui avais donné, si je me souviens bien, un beau (3). On voyage ici et là non pas juste au musée, et l'interprétation, généralement au point mort par moment, est spontané que par séquels (ou syncopes). Sujet ambitieux, dont j'admire (ce qui sauve le film), sur le pouvoir non-égo à l'altruisme. En 2017 à Cannes, il y avait 120 battements par minute, ou Baccalauréat de Christian Mungiu (si on oublie son avortement primé à Cannes) qui aurait fait mieux que ce bon mais décevant film...
J'attribue à ce film la Cote