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Rodin

Fr. 2017. Drame biographique de Jacques Doillon avec Vincent Lindon, Izïa Higelin, Séverine Caneele. À la fin du XIXe siècle à Paris, le sculpteur Auguste Rodin jongle avec ses nombreuses commandes et ses amours compliquées. Récit dramatiquement inerte, néanmoins fidèle à la vérité historique. Dialogue banal et didactique. Réalisation soignée. V. Lindon imposant mais guère nuancé. (sortie en salle: 22 juin 2018)

13 ans +
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Rodin (Rodin)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2017. Drame biographique de Jacques Doillon avec Vincent Lindon, Izïa Higelin, Séverine Caneele.

À la fin du XIXe siècle à Paris, le sculpteur Auguste Rodin jongle avec ses nombreuses commandes et ses amours compliquées. Récit dramatiquement inerte, néanmoins fidèle à la vérité historique. Dialogue banal et didactique. Réalisation soignée. V. Lindon imposant mais guère nuancé. (sortie en salle: 22 juin 2018)

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À la fin du XIXe siècle à Paris, le sculpteur Auguste Rodin travaille avec acharnement pour compléter ses nombreuses commandes, dont la monumentale Porte de l'Enfer, un buste de Victor Hugo, une représentation des Bourgeois de Calais et surtout, une ambitieuse statue de Balzac, dont la conception révolutionnaire fera scandale. En parallèle, l'artiste mène de front deux liaisons, l'une de longue date avec sa servante Rose Beuret, qui lui a donné un fils jamais officiellement reconnu, l'autre avec son assistante Camille Claudel, une sculpteure douée mais à l'équilibre mental fragile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Capable du meilleur (LE JEUNE WERTHER, PONETTE) comme du pire (CARRÉMENT À L'OUEST), Jacques Doillon offre avec ce film commandé par le musée Rodin un biopic sans doute visuellement soigné et fidèle à la vérité historique, mais dramatiquement inerte et parfois racoleur. Dans CAMILLE CLAUDEL en 1988, Bruno Nuytten évoquait avec beaucoup de romantisme et de fièvre les amours malheureuses de l'assistante instable avec le grand sculpteur. Raconté cette fois du point de vue de ce dernier, mais sans informations inédites, cet épisode apparait dans la version de Doillon quasi anecdotique et peu émouvant, malgré sa dimension tragique. Il est vrai que l'artiste maudite est incarnée ici par une Izïa Higelin (LA BELLE SAISON) pas toujours convaincante, éclipsée à distance par la performance mythique d'Isabelle Adjani. Pour sa part, Vincent Lindon compose un Rodin massif et imposant mais pas très nuancé, contraint de se mettre en bouche des répliques banales et didactiques, voire risibles à l'occasion de scènes artificielles avec des célébrités de l'époque telles Paul Cézanne et Rainer Maria Rilke. (Texte rédigé en mai 2017, dans le cadre du festival de Cannes - Sélection officielle - Compétition)

Texte : Louis-Paul Rioux

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